Le Parlement fera voter en effet dans quelques jours une loi punissant explicitement la zoophilie, sous la pression d'associations de défense des animaux et de tabloïds qui demandaient une clarification de la législation existante. Désormais les relations sexuelles avec les animaux pourraient être punies d'une amende allant jusqu'à 25 000 euros. Comme en Suisse.
Les hommes politiques se sont intéressés à cette question lorsqu'ils se sont rendus compte qu'une simple loi interdisant les maltraitances sur les animaux n'était pas assez précise pour interdire cette pratique de façon explicite. Le tabloïd berlinois BZ a lancé le débat en octobre, en publiant en "une" une photo d'un homme tenant son chien avec le titre: "nous appelons cela sodomie, il appelle cela de l'amour".
L'association allemande de défense des droits des zoophiles estime le nombre de personnes attirées sexuellement par des animaux à 100 000, à l'image de Michael Kiok, 52 ans. Il a fait son coming out dès 1995 en révélant être attiré par les chiens et les chevaux, dont il essaie tant bien que mal de se tenir à l’écart, estimant que "le danger de tomber amoureux est vraiment trop grand".
Il n'a pas de mots assez durs pour critiquer la loi en préparation. Pourquoi diable condamner un acte sexuel, se demande-t-il, alors qu'on n'a aucune preuve que l'animal souffre ? Pourquoi, alors, ne pas condamner l'insémination des juments ? Et d'ailleurs, où commence l'acte sexuel ? Câliner un chien, lui caresser l'oreille... Si la loi passe, il saisira la Cour de cassation, voire la Cour européenne des droits de l'homme, prévient-il. En fait, si le texte est voté, nul ne sait s'il sera un jour appliqué, car l'Etat n'a évidemment pas les moyens de vérifier le sort réservé aux animaux. Il s'agit d'un "symbole", reconnaissent ses partisans
Les hommes politiques se sont intéressés à cette question lorsqu'ils se sont rendus compte qu'une simple loi interdisant les maltraitances sur les animaux n'était pas assez précise pour interdire cette pratique de façon explicite. Le tabloïd berlinois BZ a lancé le débat en octobre, en publiant en "une" une photo d'un homme tenant son chien avec le titre: "nous appelons cela sodomie, il appelle cela de l'amour".
L'association allemande de défense des droits des zoophiles estime le nombre de personnes attirées sexuellement par des animaux à 100 000, à l'image de Michael Kiok, 52 ans. Il a fait son coming out dès 1995 en révélant être attiré par les chiens et les chevaux, dont il essaie tant bien que mal de se tenir à l’écart, estimant que "le danger de tomber amoureux est vraiment trop grand".
Il n'a pas de mots assez durs pour critiquer la loi en préparation. Pourquoi diable condamner un acte sexuel, se demande-t-il, alors qu'on n'a aucune preuve que l'animal souffre ? Pourquoi, alors, ne pas condamner l'insémination des juments ? Et d'ailleurs, où commence l'acte sexuel ? Câliner un chien, lui caresser l'oreille... Si la loi passe, il saisira la Cour de cassation, voire la Cour européenne des droits de l'homme, prévient-il. En fait, si le texte est voté, nul ne sait s'il sera un jour appliqué, car l'Etat n'a évidemment pas les moyens de vérifier le sort réservé aux animaux. Il s'agit d'un "symbole", reconnaissent ses partisans
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