On croyait bien faire et pourtant! Dans un souci d’écologie la reconstitution de la couche d’ozone était et est un objectif majeure.
Rappelons que depuis 1987 les chlorofluocarbones, premiers responsables du trou de la couche d’ozone, sont interdits. Ainsi, grâce à cette réglementation et à de nombreux autres efforts, elle devrait retrouver son éclat d’ici une soixantaine d’année. Bonne nouvelle ? Pas vraiment. Une équipe de chercheurs internationale à publier une étude montrant les effets néfastes de l’épaississement de la couche d’ozone.
En effet, d’après les recherches réalisées à partir d’un modèle d’évolution du climat, une telle reconstitution va modifier le régime des vents du continent Antarctique, et laisser ainsi pénétrer l’air chaud du nord vers les hautes latitudes. Avant 1987, l’utilisation des chlorofluorocarbones permettait de refroidir l’Antarctique. Mais aujourd’hui, en enrayant une disparition nous renforçons la fonte de l’inlandsis, autrement dit la glace qui recouvre le continent.
Quels risques ? Si une partie de cette immense couche de glace venait à fondre entièrement, le niveau de la mer augmenterait considérablement, et engendrerait ainsi des conséquences désastreuses pour l’humanité.
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