"La force de gendarmerie européenne, initiée par la France a été créée en septembre 2004 et déclarée opérationnelle le 20 juillet 2006. Elle regroupe les forces de police à statut militaire des cinq pays de l'Union européenne qui en disposent : la Garde civile espagnole, la Gendarmerie française, les Carabiniers italiens, la Maréchaussée royale des Pays-Bas, la Garde nationale républicaine portugaise et la Gendarmerie roumaine.
Ses missions correspondent aux "sorties de crise", situations de fin de conflit où la paix n'est pas encore complètement assurée et relèvent à la fois du maintien de l'ordre et des activités de police judiciaire pour lutter contre le terrorisme ou le crime organisé.
Elle a vocation à intervenir partout dans le monde, en Europe aussi!
Un article publié par le comité Valmy est alarmant (résumé ci-après).
Si une intervention à l’intérieur d’un pays «ami», membre de l’UE, est décidée, tous les bâtiments et zones occupés par des unités d’Eurogendfor jouissent de l’immunité et ne sont plus accessibles pour les autorités du pays concerné.
- Des pouvoirs exorbitants.
* L’Eurogendfor ne dispose pas seulement dans le cas particulier de compétences policières mais aussi de compétences qu’ont les services secrets et elle a le devoir de réinstaller l’ordre et le calme dans la zone d’intervention concernée en collaboration étroite avec l’armée( !). En cas de besoin, les troupes doivent avoir à disposition toutes les autorisations et tous les moyens pour remplir leur mandat.
* L'Eurogendfor pourra, lors de troubles sociaux ou de manifestations majeures de longue durée, utiliser des armes à feu contre les populations, mettre des zones entières sous quarantaine militaire et retirer les meneurs de la circulation sans avoir à engager ses propres forces militaires ou policières qui pourraient éventuellement se solidariser avec les manifestants. L’Eurogendfor de son côté, ne pourra pas être poursuivi en justice grâce à ses autorisations exceptionnelles, civiles et militaires.
Ce n’est que grâce au Traité de Lisbonne – qui n’est rien d’autre que l’ancienne «Constitution européenne» retoquée sous une nouvelle appellation – que ces mesures inacceptables ont pu être instaurées."
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