La trouvaille de nos chercheurs chinois (publiée dans Nature en septembre, et relevée par inf'OGM ) est d'une importance capitale. Premièrement, les micro-ARN végétaux ne sont pas forcément dégradés lors de la digestion. Ils peuvent aussi traverser les parois intestinales et se retrouver - comme si de rien n'était - dans notre sang ou nos organes. Deuxièmement, une fois ingérés, ces micro-ARN peuvent se lier aux micro-ARN endogènes des mammifères (souris, êtres humains...) et inhiber des gènes chromosomiques (hépatiques notamment se soldant par une augmentation du taux de cholestérol de l'hôte).
Conclusion : nous ne faisons pas que manger des nutriments inertes (glucides, protéines, vitamines...), nous becquetons aussi de l'information. Et les conséquences au niveau scientifique sont potentiellement énormes :
- un nouveau mécanisme physiologique vient d'être découvert, qui favorise ou inhibe l'apparition de maladies
- les interactions plantes-animaux sont bien plus évoluées que nous le pensions, laissant la porte grande ouverte aux théories de "co-évolutions"
- les micro-ARN font maintenant partie des nutriments essentiels, au même titre que l'eau, les vitamines, les protéines...
Et, et... c'est une nouvelle pierre dans le jardin des biotechnologies, OGM en tête, dont les instigateurs sont - opportunément - restés bloqués sur les théories génétiques simplistes des années 80. Une macro-ARNaque...
Et, et... c'est une nouvelle pierre dans le jardin des biotechnologies, OGM en tête, dont les instigateurs sont - opportunément - restés bloqués sur les théories génétiques simplistes des années 80. Une macro-ARNaque...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire