L’Amarante, la "mauvaise herbe" pas marrante pour Monsanto ou la revanche de la nature sur le plus grand prédateur de la terre
Comme quoi, rien n’est jamais acquis même pour ceux qui se croient invulnérables. Monsanto est entrain de l’apprendre à ses dépens. En effet, en 2004, un agriculteur du centre de la Georgie, se rend compte que malgré l’application massive du fameux herbicide Roundup sur ses cultures de soja, une plante fait de la résistance et ne semble pas être incommodée par l’herbicide, c’est l’Amarante. Depuis cette époque la situation n’a fait qu’empirer et le phénomène s’est étendu à d’autres états. Rien qu’en Georgie, 50 000 hectares sont atteints, l’Amarante colonise les plantations. Les agriculteurs sont contraints d’arracher à la main ces herbes quand c’est possible car elles sont profondément enracinées mais il est très difficile d’en venir à bout, 5000 hectares ont dû être abandonnés.
La nature reprend ses droits
Le phénomène ne s’est pas encore généralisé mais s’étend de façon alarmante, non seulement aux Etats-Unis, mais aussi au Brésil, en Argentine et en Chine, et surtout en Australie où les autorités considèrent que cette évolution deviendra un problème majeur d’ici trois ou quatre ans.
Selon un groupe de scientifiques du Centre for Ecology and Hydrology, une organisation britannique située à Winfrith, dans le Dorset, il y aurait eu un transfert de gènes entre la plante OGM et certaines herbes indésirables comme l’Amarante, ce qui démontre qu’une hybridation entre une plante génétiquement modifiée et une plante non-modifiée est tout à fait "possible". Malgré ce que pouvait prétendre et affirmer les défenseurs des OGM.
Pour le généticien britannique Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : « Il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme, et elle se multiplie rapidement.
L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium, a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation. »
Cette mutation des plantes semble être une forme de défense naturelle face à une agression, comme quoi la nature a été fortement sous-estimée. En effet on découvre de plus en plus d’exemples où des plantes sauvages ont développé une forme de résistance au glyphosate. C’est comme si la terre développait des anti-corps et renforçait son système immunitaire contre toutes ces attaques chimiques. Un vrai bras de fer est entrain de naître, la nature n’a pas dit son dernier mot!.
Les agriculteurs envisagent sérieusement de revenir aux graines traditionnelles, d’autant que les plants OGM coûtent de plus en plus cher et qu’à ce rythme la rentabilité risque fort d’être compromise.
Le phénomène ne s’est pas encore généralisé mais s’étend de façon alarmante, non seulement aux Etats-Unis, mais aussi au Brésil, en Argentine et en Chine, et surtout en Australie où les autorités considèrent que cette évolution deviendra un problème majeur d’ici trois ou quatre ans.
Selon un groupe de scientifiques du Centre for Ecology and Hydrology, une organisation britannique située à Winfrith, dans le Dorset, il y aurait eu un transfert de gènes entre la plante OGM et certaines herbes indésirables comme l’Amarante, ce qui démontre qu’une hybridation entre une plante génétiquement modifiée et une plante non-modifiée est tout à fait "possible". Malgré ce que pouvait prétendre et affirmer les défenseurs des OGM.
Pour le généticien britannique Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : « Il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme, et elle se multiplie rapidement.
L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium, a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation. »
Cette mutation des plantes semble être une forme de défense naturelle face à une agression, comme quoi la nature a été fortement sous-estimée. En effet on découvre de plus en plus d’exemples où des plantes sauvages ont développé une forme de résistance au glyphosate. C’est comme si la terre développait des anti-corps et renforçait son système immunitaire contre toutes ces attaques chimiques. Un vrai bras de fer est entrain de naître, la nature n’a pas dit son dernier mot!.
Les agriculteurs envisagent sérieusement de revenir aux graines traditionnelles, d’autant que les plants OGM coûtent de plus en plus cher et qu’à ce rythme la rentabilité risque fort d’être compromise.
Pourtant, en 2006, 100 millions d’hectares de plantes OGM ont été cultivés, dont 75% sont résistantes au glyphosat, un désherbant total.
La plante des Incas, Mayas et Aztèques
Quand on sait que l’Amarante était considérée par les peuples d’Amérique du sud et Amérique centrale, les Incas, Mayas et Aztèques comme une plante sacrée cela fait sourire. Elle fait partie des aliments les plus anciens du monde. Chaque plante produit en moyenne 12 0000 graines par an et les feuilles plus riches en protéines que le soja, contiennent des vitamines A et C et des sels minéraux. L’Amarante a également des propriétés médicinales, sa teneur en lysine, un acide aminé essentiel, est exceptionnellement élevée et elle s’est révélée bénéfique dans le traitement du VIH/sida et d’autres maladies débilitantes, en permettant aux patients de récupérer leur énergie. Riche en Zinc elle permet aussi de renforcer le système immunitaire.
Quand on sait que l’Amarante était considérée par les peuples d’Amérique du sud et Amérique centrale, les Incas, Mayas et Aztèques comme une plante sacrée cela fait sourire. Elle fait partie des aliments les plus anciens du monde. Chaque plante produit en moyenne 12 0000 graines par an et les feuilles plus riches en protéines que le soja, contiennent des vitamines A et C et des sels minéraux. L’Amarante a également des propriétés médicinales, sa teneur en lysine, un acide aminé essentiel, est exceptionnellement élevée et elle s’est révélée bénéfique dans le traitement du VIH/sida et d’autres maladies débilitantes, en permettant aux patients de récupérer leur énergie. Riche en Zinc elle permet aussi de renforcer le système immunitaire.
Solution nutritionnelle pour les pays du tiers monde
Cette plante représente un avenir pour les pays du tiers monde. Linus Ndonga de la SPAS (Système Stratégique de Réduction de la pauvreté) ONG basée à Nairobi au Kenya la qualifie de véritable bombe nutritionnelle qui pourrait combattre la malnutrition en Afrique. En effet, l’Amarante peut nourrir deux fois plus de personne par unité de surface que le soja. C’est une plante adaptée aux zones sèches, qui pousse sur des sols pauvres, elle résiste à la sécheresse, aux parasites et aux maladies. Elle ne nécessite pas des quantités d’eau importantes, seulement le 1/3 d’eau utilisée par d’autres plantes à graines cultivées dans les mêmes conditions.
Propriétés et qualités nutritionnelles de l’Amarante sur la page "Connaissez-vous l’Amarante ?".
Cette plante représente un avenir pour les pays du tiers monde. Linus Ndonga de la SPAS (Système Stratégique de Réduction de la pauvreté) ONG basée à Nairobi au Kenya la qualifie de véritable bombe nutritionnelle qui pourrait combattre la malnutrition en Afrique. En effet, l’Amarante peut nourrir deux fois plus de personne par unité de surface que le soja. C’est une plante adaptée aux zones sèches, qui pousse sur des sols pauvres, elle résiste à la sécheresse, aux parasites et aux maladies. Elle ne nécessite pas des quantités d’eau importantes, seulement le 1/3 d’eau utilisée par d’autres plantes à graines cultivées dans les mêmes conditions.
Propriétés et qualités nutritionnelles de l’Amarante sur la page "Connaissez-vous l’Amarante ?".
Quand l’argent de Monsanto est en jeu…
Mais les semenciers n’entendent pas en rester là. C’est ainsi que Monsanto travaille à la mise au point de plantes OGM résistantes à un autre herbicide, le Dicamba, et promet une commercialisation d’ici quatre ou cinq années. Seule ombre au tableau, celui-ci est beaucoup plus toxique que le glyphosate (dont la dose létale est de 0,2 gramme) et aussi moins efficace, ce qui pourrait contraindre à une utilisation à plus forte dose.
Mais dame nature veille…
Mais les semenciers n’entendent pas en rester là. C’est ainsi que Monsanto travaille à la mise au point de plantes OGM résistantes à un autre herbicide, le Dicamba, et promet une commercialisation d’ici quatre ou cinq années. Seule ombre au tableau, celui-ci est beaucoup plus toxique que le glyphosate (dont la dose létale est de 0,2 gramme) et aussi moins efficace, ce qui pourrait contraindre à une utilisation à plus forte dose.
Mais dame nature veille…
Jackie Thouny
source : energie-sante.net
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