samedi 9 juillet 2011

Nouvel Ordre Mondial: la toile et sa liberté d’expression en danger !

Cet article de Paul Joseph Watson adresse le problème épineux de la censure de la toile. Les gouvernements à la solde de l’oligarchie travaillent d’arrache-pied depuis plusieurs années pour censurer et museler la dissidence à leur projet de nouvel ordre mondial. 

Différents prétextes ont été utilisés: de la pornographie aux attaques pirates fausse bannière, en passant maintenant par le cas des droits d’auteurs et du piratage. 
Notre position à ce sujet est claire: il est inepte de vouloir s’approprier les droits d’ecrits ou de travaux artistiques ou autre. Tout ceci n’est que le résultat de la main mise par la même clique oligarchique sur le patrimoine mondial. Qui profite de la vente d’un livre ?… L’auteur ?.. Soyons-sérieux ! Certains d’entre nous savent ce qu’un livre publié rapporte à son auteur, dans tous les cas, bien moins que ce que cela rapporte à la maison d’édition (à de très rares exceptions près). Il n’y a pas de « propriété intellectuelle » et son corollaire des « droits d’auteurs » n’ont été inventés qu’à des fins mercantiles ! 
Tout écrit, invention, œuvre d’art est la propriété exclusive du patrimoine mondial, quelque soit l’importance de la contribution au dit patrimoine. Il est absurde que qui que ce soit s’approprie quoi que ce soit sous prétexte « qu’il / elle l’a fait ou écrit ». Parce qu’un écrit contributoire sous forme de livre, d’article, de poème ou de pamphlet n’est possible que par la construction intellectuelle rendue possible pour l’auteur en assimilant une multitude d’idées et de concepts venant d’autrui qui lui ont permis de forger, dans le temps, son point de vue et de l’exprimer à sa manière. En d’autres termes: chaque écrit n’est qu’une autre brique supplémentaire apportée à l’édifice de la conscience humaine et à ce titre est un patrimoine de l’humanité entière. Ce raisonnement est valable pour tout oeuvre d’art, toute invention basée sur une interprétation et une mise en application de la science. Le concept même de « brevets » est une insulte à l’intelligence humaine. 
Les notions de « propriété intellectuelle » et de « droits d’auteurs » ne sont que des concepts oligarchiques, contribuant à la domination et l’oppression du vaste nombre par une clique de nantis. L’oligarchie se moque bien de ces concepts qu’elle sait erronés. Son but ultime est la censure à l’image du sénateur américain Jay Rockefeller qui déclara dans une séance publique il y a trois ans: « Nous n’aurions jamais dû inventer l’internet ». Aveu on ne peut plus franc et désabusé. 
L’oligarchie transnationale a déjà creusé sa tombe ! Nous irons tous pisser dessus ! 
– Résistance 71 – 
  
La loi “Protect IP Act” donne au gouvernemnt le pouvoir de saisir des sites internet au doigt et à l’œil 
  
Des professeurs de droit mettent en garde contre cette nouvelle législation qui permet à l’État de saisir des sites internet sans plus de raison que celle d’établir des liens avec d’autres sites contenant des matériaux protéger par des droits d’auteurs. 
  
Par Paul Joseph Watson

 le 6 Juillet 2011 
Url de l’article original: 
http://www.infowars.com/protect-ip-act-gives-government-power-to-seize-websites-on-a-whim/ 
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~ 
Une nouvelle législation qui donnerait au gouvernement des Etats-Unis le pouvoir de saisir sans contrôle des domaines de sites internet simplement parce qu’ils établieraient des liens avec des sites contenant des informations sujettes aux droits d’auteurs, a été étiquettée comme une caractéristique des “régimes répressifs” par un groupe de professeurs de droit qui met en garde que cette loi permet à l’État de “briser le système d’adresses de l’internet”. 
  
La loi “Protect IP”, qui est en ce moment au point mort au sénat, représente un coup mortel à la liberté d’expression sur internet. Elle transformerait la toile dans son intégralité en un clone du modèleYouTube, qui censure de manière routinière et supprime des informations lorsque des gouvernements ou des corporations leur demandent; ils ferment aussi les comptes utilisateurs et ceux de diffusion sans qu’aucun recours ne soit possible. 
Cette législation ne fait que codifier ce que le département de la sécurité nationale (NdT: Homeland Security) met déjà en pratique en saisissant et en fermant des sites internet sans aucune forme de procédure et dans certains cas, sans même en avertir les propriétaires. 
Dans une lettre ouverte écrite par le professeur Mark Lemley de l’université de Stanford, David Levine de l’université d’Elon et David Post de l’université Temple, les signataires mettent en garde que la loi requérerait que les companies d’hébergement des sites internet et les moteurs de recherche procèdent à un désenregistement de sites web complets sur la simple base d’une plainte par un détenteur de droits d’auteur, sans qu’une procédure légale indépendante ne soit entreprise. 
Le simple fait de mettre des liens que des détenteurs de droit d’auteurs prétendent être en violation des lois sur la propriété intellectuelle serait une raison suffisante pour les agences fédérales de saisir votre domaine et vous poursuivre pour infraction. 
“A un moment où beaucoup de gouvernments étrangers ont considérablement augmenté leurs efforts de censurer les communications sur internet, cette loi (Protect IP Act), incorporerait pour la première fois dans la loi américaine, un principe associé de manière plus fréquente avec les régimes répressifs: un droit d’insister sur l’élimination directe de contenus du réseau internet global, et ce indépendemment d’où l’information provient et où elle est localisée et ce en rendant ce contenu assujettissable aux exigences de la loi locale”, établit la lettre. 
En suggérant que saisir et faire disparaître des sites web sans moyen contradictoire est une violation flagrante de la loi constitutionnelle interprêtée par la cour suprême, les professeurs ajoutent que la loi donnerait au gouvernement le pouvoir de “briser le système d’adresse et de location de l’internet”. 
“Il est demandé aux prestataires de services internet, aux opérateurs de serveurs de refuser de reconnaître des domaines internet qu’une cour considère “dédiés à des activités frauduleuses”. Mais au lieu d’attendre une décision de justice concernant un site internet avant que de lui imposer l’équivalent de la peine de mort internet, la loi donnerait le pouvoir aux cours d’ordonner à tous prestataires de services internet d’arrêter de reconnaître un site même sous le coup d’une sanction temporaire ou d’une injonction préliminaire données le jour même qu’une plainte est reçue. Les cours pourraient donner un tel ordre même si le propriétaire du nom de domaine n’a jamais reçu de notification qu’une plainte était déposée contre lui.” 
“Les moteurs de recherche, les compagnies de cartes de crédit et même les publicitaires seront alors mandatés pour refuser toute transaction avec les propriétaires du site sous cette proposition de loi; ce qui rendra la tâche de faire du business sur internet très difficile pour les publicitaires et les compagnies de cartes de crédit.” 
Comme nous l’avons précedemment documenté de manière exhaustive, les supporteurs d’une régulation d’internet tels le sénateur Joe Lieberman, ont clairement expliqué leurs intentions de créer un système de contrôle d’internet comme celui de la Chine communiste, en donnant à Obama le pouvoir de bloquer des zones entières de la toile au moyen d’un interrupteur virtuel. 
Ainsi, le réseau du Cloud d’Amazon.com a notoirement retiré le site de Wikileaks de ses serveurs et ce  suivant un coup de téléphone donné par le comité de sécurité intérieure du sénateur Lieberman, demandant expressément que le site soit viré. 
Lieberman s’est épanché sur les véritables raisons derrière la censure de la toile durant une interview avec CNN quand il déclara: “En ce moment même, la Chine, son gouvernement, peut disconnecter des parties entières de l’internet en cas de guerre et nous avons besoin de cela ici aussi.” 
Durant une interview plus récente avec le réseau, Lieberman a dit que les allégations qui disent qu’il est en train de travailler à la création d’un “bouton interrupteur pour internet” n’étaient que de la divagation, tout en répétant la même chose que précédemment, à savoir que le gouvernement américain se doit d’avoir le pouvoir de “déconnecter des parties de l’internet en cas de guerre”. 
Bien sûr, comme nous l’avons prouvé, la Chine ne déconnecte pas l’internet “en cas de guerre”, elle ne fait que censurer et intimider les gens qui expriment une quelconque dissidence contre les atrocités du gouvernement ou la corruption. Ceci est exactement l’environnement cybernétique que les gouvernements occidentaux essaient de dupliquer alors qu’ils essaient de placer un baillon sur le dernier bastion de la véritable liberté d’expression: la toile.

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