mercredi 15 février 2017

Les Fêtes religieuses et leur sens


A une question posée sur une page Facebook de Dominique Lancastre "Noël c'est commercial , le jour de l'an c'est commercial la saint Valentin c'est commercial,le carnaval c'est commercial , Pâques c'est commercial , Pentecôte c'est commercial , les vacances d'été c'est commercial, le dimanche c'est commercial et puis tous les jours c'est Noël, le jour de l'an,la Saint Valentin,carnaval ,Pâques , Pentecôte , grandes vacances .... SUPPRIMONS LES puisque tous les jours nous fêtons.


La réponse que j'ai apportée :"Ce sont toutes des fêtes religieuses remontant à des temps immémoriaux, des rites propitiatoires ou expiatoires que les premiers hommes pratiquaient afin de rendre dévotion à leurs dieux et que ceux-ci leurs soient favorables.

La perpétuation de ces fêtes nous ramène à ce passé ancien, tout en nous reliant à une communauté humaine transcendant les millénaires.

La perte de sens et le "recul" des religions en ce siècle de modernité, ont pour conséquence une altération ou une adaptation de ces fêtes à leur environnement sociologique et économique.

Ces fêtes n'ont jamais été figées, elles furent en permanence réinterprétées, réadaptées aux cours des siècles.

Des sacrifices humains furent offerts à ces dieux, le sang coulait, les dieux réclamaient du sang.

Pour la période qui correspond à Noël des enfants étaient sacrifiés à Baal Hammon ou Saturne...

Puis, des "dieux civilisateurs" interdirent ces sacrifices humains, remplacés par celui des animaux (voir Abraham et Isaac).

Dans le Latium (un vieux texte j'avais lu...) Hercule substitua au sacrifice humain que l'on faisait en l'honneur de Saturne dans le Latium par une poupée, désormais la communauté offrait une poupée au lieu du corps ensanglanté, et à la tête de la victime dévolue à Dis Pater (un dieu des enfers dont le temple se trouvait à l'arrière de celui de Saturne) une torche.

Les fidèles courraient autour du temple de Dis Pater avec une torche à la main, et la fin de leur course illuminaient ce temple.

Une pratique qui a disparu en Italie et dans les régions environnantes, mais que j'ai retrouvé dans un temple japonais, une cérémonie identique à celle que faisaient les anciens Latins.

De nos jours, le nouveau dieu c'est l'argent, les fêtes s'adaptent et deviennent consuméristes, l'homme trouvant sa satisfaction par l'achat et l'accumulation de biens, dans les faits ces fêtes ont toujours gardé la même fonction sociale, apporter le bonheur et la joie, nous garantir des jours meilleurs.

Evariste Zephyrin

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