samedi 10 novembre 2012

Des scientifiques découvrent comment accélérer et ralentir le temps




Fini l'ennui. Deux chercheurs américains de l'université du Minnesota ont isolé plusieurs zones du cerveau où le système nerveux se trouve stimulé différemment en fonction de l'activité que l'on pratique. Une découverte qui non seulement explique pourquoi le temps passe plus ou moins vite mais qui pourrait également permettre, à terme, de manipuler notre notion du temps.

Pour aboutir à ces conclusions, une expérience a été menée sur les cerveaux de deux macaques rhésus. Ces derniers ont été entraînés à réaliser certains type de tâches les obligeant à bouger leurs yeux d'un point fixe à un autre, à un intervalle régulier d'une seconde. Des signaux extérieurs leurs étaient envoyés afin de conserver une certaine notion du temps, tandis que des électrodes captaient l'activité cérébrale de la zone du cerveau correspondant aux mouvements des yeux. Selon les chercheurs, l'activité des neurones diminue de façon régulière entre chaque point. Lorsque le taux de diminution de l'activité est faible, les macaques surestiment la durée de la seconde d'intervalle. En revanche, lorsque ce taux est plus élevé, leurs yeux bougent avant la fin de le seconde d'intervalle.

Ces observations ont permis aux chercheurs de constater que la perception du temps par le cerveau était élastique en fonction de la tâche, plus ou moins plaisante, stressante ou encore ennuyeuse, effectuée. En situation de stress, par exemple, le corps sécrète de l'adrénaline, dont les chercheurs savent qu'elle réduit le taux d'activité cérébrale.

Mais cette expérience révèle surtout que les scientifiques devraient, un jour, pouvoir manipuler notre notion du temps simplement en jouant avec les connexions entre les neurones de la zone cérébrale concernée. "Un simple changement de la vitesse du déclin d'activité cérébrale est tout ce dont nous avons besoin pour modifier votre perception du temps passé ou encore de l'heure qu'il est", explique le responsable des recherches, Geoffrey Ghose, à la revue britannique New Scientist.

Source: Big browser

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