Des scientifiques ont découvert une partie spéciale du cerveau réservée aux croyances et aux principes immuables. Et ils ne sont pas à vendre !
La croyance, c’est sacré ! C'est tout du moins ce que suggère une nouvelle étude publiée dans la revuePhilosophical Transactions de la Royal Society. D'après celle-ci, les valeurs et principes seraient traités dans une partie du cerveau où la dissociation du "bien" et du "mal" est conservée. Plus précisément, les auteurs de ces travaux ont constaté que le "noyau" des croyances qui appartiennent à l'identité ou à la religion étaient situées dans une partie différente du cerveau de celle qui réunit les simples opinions comme un choix de plat.
Mais ce n'est pas tout. Les scanners cérébraux par résonance magnétique effectués et analysés par les scientifiques ont pu montrer que ces croyances immuables ne pouvaient être achetées. Autrement dit, elles ne changeront pas comme peut l’être un choix banal de la vie ou tout du moins pas pour de l’argent. En effet, au cours de leurs travaux, les chercheurs ont voulu tester la capacité des sujets à changer d'avis. Pour cela, ils ont de nouveau suivi l’activité cérébrale des personnes alors qu’on leur proposait de l’argent pour les persuader de changer d’avis. Résultat : beaucoup se sont empressés de changer d’avis sur des choix tels que "Je suis un buveur de thé". Mais pour tout ce qui touche à la religion ou à l’identité, la réaction était complètement différente. La plupart des personnes se retiraient à ce moment-là de cette enhère. En outre, les zones cérébrales impliquées se sont révélées différenes en fonction de s'il s'agissait d'une croyance ou d'une simple opinion.
"Nous avons utilisé la vente aux enchères comme une mesure de l'intégrité", explique Gregory Berns, directeur du Center for Neuropolicy à l'Université Emory et auteur principal de l'étude cité par le Daily Mail. "Si une personne refuse de prendre l'argent pour changer une déclaration, nous avons considéré que la valeur de cette croyance était personnellement sacrée. Mais si une personne prend l'argent, alors nous avons considéré qu'elle faisait preuve d’une faible intégrité concernant cette déclaration et donc que celle-ci n'était pas sacrée", ajoute-t-il.
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