samedi 19 novembre 2011

Banqueroute pour une guerre ?

Les pays de la zone euro vont très mal et la France n’est pas en reste : crise économique, acquis sociaux remis en cause, déficit budgétaire qui peut demain faire connaître à la France le même traitement de choc que subit la Grèce (appauvrissement forcé de la population pour sauver les banquiers), chômage, bas salaires, etc. Tout cela se déroule dans un climat soigneusement entretenu de xénophobie, de christianophobie, d’islamophobie et de lois sécuritaires qui nous conduisent petit à petit à une sécurité sans loi !  Que peuvent alors faire nos partis politiques reliés au système par mille liens ? Aucune alternative crédible ne semble se dessiner à l’horizon…
Cette crise européenne s’inscrit dans un cadre mondial, c’est la crise de tout un système. C’est le système impérialiste dont la puissance vient pour une très large part du colonialisme et du pillage systématique des richesses et de la main d’œuvre des populations d’Afrique, du monde arabe, de l’Asie et de l’Amérique latine. Ce pillage a permis la construction d’empires industriels et financiers qui, aujourd’hui, défendent âprement leur suprématie face aux pays émergents et aux nations qui se sont réveillées et savent désormais faire entendre leur voix. Mais ce pillage gigantesque avait aussi un autre effet : ses surprofits permettaient de distribuer quelques miettes aux pauvres d’Europe et des Etats-Unis, les rendant plus ou moins solidaires de tout le système. Moyennant quelques miettes, on payait la paix sociale aux dépens des populations opprimées du reste du monde, que l’Européen ne voyait pas par éducation reçue, ou ne voulait pas voir par mauvaise conscience ou intérêt égoïste.

Source : Parti Anti Sioniste
Ce système est aujourd’hui obligé de « tailler dans la bête » dans ses propres pays. La destruction de tout le système social en France a déjà commencé depuis longtemps. Fini le plein emploi : à sa place le chômage chronique entrecoupé de petits boulots sous-payés. Et finie également la perspective de carrière : à sa place la précarité, la destruction continuelle de la fonction publique (encore un peu préservée) et les privatisations. Quant aux retraites, la durée de cotisation continuera à s’allonger. Les fonds de pension (qu’un coup de bourse organisé peut balayer, comme ce fut déjà le cas aux États-Unis) vont petit à petit se substituer au système actuel. Voilà l’avenir, déjà là pour ceux qui savent voir…  D’ailleurs, qui en France pense que demain sera meilleur qu’aujourd’hui ?
Une crise mondiale d’une telle ampleur est nécessairement porteuse de guerre. Ce risque est aggravé quand on sait qu’une idéologie de domination – le sionisme et son appendice en Palestine – domine tous les gouvernements européens, en particulier le gouvernement français. Qui donc pousse à la guerre, y compris nucléaire, contre l’Iran ?  Qui poursuit une politique permanente d’agression en toute impunité ? Pourquoi les puissances financières soutiennent-elles systématiquement Israël et sa politique ? Voilà des questions qui nous concernent tous, parce qu’une nouvelle guerre au Proche-Orient ou contre l’Iran déborderait immédiatement le cadre régional et aurait des conséquences incalculables, notamment en France. Il est étrange que tous ces dangers bien réels qui nous menacent ne soient jamais évoqués par les politiques, tant de droite que de gauche. Qui les fait taire ?  Sont-ils complices ou aveugles ?
Selon le quotidien israélien «Yediot Aharonot», le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le ministre de la défense Ehud Barak se sont mis d'accord pour attaquer les installations nucléaires iraniennes, contre l'avis des services de renseignements militaires et civils. Le quotidien Haaretz confirme qu’ils tentent de lever l'opposition d'une majorité de ministres contre une attaque visant les installations nucléaires iraniennesPour appuyer cette information, l’armée israélienne vient de tester un missile qui est capable de propulser une ogive nucléaire sur n’importe quelle partie du Moyen-Orient ou d’Europe. Le ministère de la Défense a déclaré mercredi 2 novembre : « Israël a, aujourd’hui, réalisé le test de tir d’un système de propulsion de fusées à partir de la base Palmachim ». Le missile testé était un missile balistique de longue portée, le Jericho III, d’une portée de plus de 11 000 kilomètres.
Nous sommes clairement dans la période de tous les dangers. Il règne un curieux climat d’avant-guerre avec tous ses ingrédients : crise économique, xénophobie, surarmement… Il faut que les Français le comprennent et en tirent toutes les conséquences, afin de rendre à notre pays son indépendance, confisquée par le lobby sioniste. Le Parti Anti Sioniste a justement été créé pour dénoncer ce lobby et mettre fin à son pouvoir. C’est l’affaire de tous les citoyens qui cherchent à éviter le pire. Pour notre part, nous continuerons à expliquer inlassablement les périls qui nous guettent. Le pire n’est jamais certain si le peuple a le sursaut de reprendre en main sa destinée. Le temps presse !


Yahia Gouasmi

Président du Parti Anti Sioniste

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