LA FRANÇAFRIQUE PAR LA SEULE VOLONTÉ DE LA FRANC-MAÇONNERIE FRANÇAISE
Cette "Affaire Bourgi" pose aux Africains pris d'horreur, de multiples questions d'abord sur les ressorts souterains des rapports des états indépendants depuis 1960 et leur ancienne colonie française, puis sur le temps qu'il reste encore à voir la France oeuvrer au maintien des présidents impopulaires et dictateurs, mais tout particulièrement les peuples se demandent s'il est possible qu'en intentant des procès ou provoquant des rébellions, la France changera ses rapports avec l'Afrique.
Est-ce que la France peut-il changer de rapports d'excluvité avec l'Afrique?
C'est la question de Petit-Lambert Ovono. Je présume que c'est la question de plusieurs Petit-Lambert Ovono comme lui l'Afrique par ses fils et ses filles d'aujourd'hui montre son agacement de ne plus devoir supporter de servir de vache à lait, à traire sans retour équitable, à l'état français qui s'est offert la totalité des joyaux du sous-sol africain depuis des siècles. Et ce n'est la 5ème République qui est venue modifier quoi que ce soit dans ce Marché de Dupes qui se prolonge, qui a pris des proportions on ne peut plus dommageables à l'encontre des Africains lésés, retenus prisonniers et misérables dans leurs propres pays sur des mines d'or.
C'est la question de Petit-Lambert Ovono. Je présume que c'est la question de plusieurs Petit-Lambert Ovono comme lui l'Afrique par ses fils et ses filles d'aujourd'hui montre son agacement de ne plus devoir supporter de servir de vache à lait, à traire sans retour équitable, à l'état français qui s'est offert la totalité des joyaux du sous-sol africain depuis des siècles. Et ce n'est la 5ème République qui est venue modifier quoi que ce soit dans ce Marché de Dupes qui se prolonge, qui a pris des proportions on ne peut plus dommageables à l'encontre des Africains lésés, retenus prisonniers et misérables dans leurs propres pays sur des mines d'or.
La France dite havre des Droits de l'Homme, terre d'accueil des libres-penseurs du monde, il n'y a qu'avec ses anciennes colonies noires qu'elle s'assoit sur sa réputation mondialement connue ; il n'y a qu'avec les héritiers du bétail tirailleur (que les seconds du Général de Gaulle envoya en 60-61 embastiller leurs frères rebelles algériens), que la France du XXème siècle a foulé aux pieds, les principaux fondateurs de la "Révolution" de 1789 : Liberté Egalité Fraternité; il n'y a qu'avec "La Force Noire" morte pour rien par millions en 14-18 et en 39-45, que la France paternaliste oublie d'aider en retour du sacrifice de ses fils fusillés en Héros, l'Afrique à accéder la Visibilité, à la laisser voler de ses propres ailes, comme son Général l'avait promis aux négriers collabos qui avaient permis qu'elle enrôle de force et au fouet, des quantités inestimables d'enfants noirs.
Ils ont tous rejeté la satisfaction de cette promesse, tous les présidents successifs en englobant leur Général planqué à Londres (pendant que Jean Moulin et les résistants se faisaient massacrer sur le terrain) et qui trouvait Albert-Bernard Bongo (ancien lieutenant béni-oui-oui traître et frondeur) : "Brave type" ; plus Pompidou qui avait encouragé Omar Bongo à foutre son argent dans l'acquisition de chalets excessivement coûteux ; plus Giscard d'Estaing principal bénéficiaire des "Diamants de Bokassa" et braconnier dans le Fernan-Vaz, avec l'aval de Georges Rawiri ; plus François Mitterand trop fourbe pour avouer sa complaisance envers les dictateurs que Tonton critiquait en public, pour les adouber dans le silence du Palais de l'Elysée où va se tramer auprès de Jacques Foccart et de Félix Houphouët-Boigny, l'assassinat de Thomas Sankara ; plus Jacques Chirac, surtout lui le plus aimé des tyrans de nos pays, l'ami de toujours qui ouvrira les hotels particuliers aux millards détournés dans les trésoreries nationales d'Afrique francophone, à l'insu des populations bernées par les grands sourires et les chaudes poignées de mains de Chichi-l'Africain, héritier du Général de Gaulle qui a expressément laissé faire que la Franc-maçonnerie réfléchisse à réorganiser sous ses yeux et avec son aval pour "les intérêts de la France", la mise à sac de l'Afrique.
Je dis "réorganiser", je ne dis pas "organiser". Car c'est déjà à la Franc-maçonnerie que l'Europe du Siècle des Lumières avait abandonné le partage du gâteau africain, dans la seconde moitié du XIXème siècle. La ruée vers l'or africain entraîna de graves dissenssions entre puissances européennes. Certaines fois des guerres ouvertes éclataient à coups de feu entre conquérants du Vieux-Monde. Le conflit Arabo-soudanais\Négros-soudanais ou le conflit sur l'Ile de Banié vient de là. Aussi sur proposition de la Grande-Bretagne sous obéissance maçonnique, et du Grand-Reich où les Franc-maçons faisaient une percée significative, les Européens se sont retrouvés à Berlin en 1885, ils y ont enterrés leurs désaccords en s'attribuant des territoires dans le dos d'une Afrique réifiée au rang d'une terre bonne à toute vidée de ses trésors.
La France dont un pasteur protestant Jean-Théophile Dessaglier rédigea "Les Constitutions" (la Bible des Franc-maçons de toute obédience), laissa à son tour ses Franc-maçons qui avait auparavant mis fin à La Traite Négrière (comme Victor Schoelcher ou La Société des Amis des Noirs), mener la barque pour renforcer sa domination dans les "Deux-Guinées" : La Guinée dite "Sur-Equatoriale (Sénégambie, Eburnie, Soudan-Français), et La Guinée dite "Sub-Equatoriale" (l'Afrique Centrale actuelle en comptant le Royaume Anzico, le Royaume Kongo, etc.). Des ministres des Colonies et de l'Outre-Mer eux-mêmes "Frères d'Hiram" dépêcheront sur place, des "Fraters" (Félix Eboué, Bouët-Willaumez, Emile Gentil, Pierre Savorgnan de Brazza).
Ces Franc-maçons commenceront par tout doucement parrainer l'initiation des missionnaires pour s'assurer la confiance aveugle de ces serviteurs de Dieu. Plus tard ils prépareront des "Evolués" à "Passer sous le bandeau"; c'étaient généralement des mulâtres d'où l'essor des "Cercles des Métisses" qui tirent encore aujourd'hui les ficelles dans les principales loges africaines.
Lorsque la Guerre éclate en Europe, c'est une fois de plus vers les "Frères***" que la France se retournent. Blaise Diagne est "Régulier" à Paris, il est commissionné d'aller enlever à l'Afrique sous contrôle maçonnique, des bataillons de Tirailleurs déjà en fonction à martyriser les récalcitrants contre la colonisation française, et quand il en manquait, à Saint-Louis ou à Fort d'Aumale, des officiers franc-maçons les formaient sur le tare; des curés initiés les bénissaient, et les Tirailleurs couraient mourir sous les balles de la Bocherie.
Pour la dotation des Indépendances, la même méthode a encadré la sélection des représentants des colonies de l'Outre-Mer à l'Assemblée française. Ainsi tout ce que l'Afrique comptait d'intellectuels, était d'abord passé par l'incorporation dans une famille maçonnique. Grand-Orient de France (GOF) et Grande Loge Nationale de France (GLNF) bataillaient pour en avoir le monopole, pour rassembler le plus de "Frères Nègres". Grand-Orient se taillera la plus grosse part du gâteau, avant le retour gagnant de la GNLF qui est parvenue aujourd'hui et pour longtemps, à "Régulariser" et se mettre sous botte affairiste, les 4\5ème des loges du continent.
Jacuques Foccart le sommet d'un iceberg ésotérique aux pouvoirs tentaculaires, ce Franc-maçon recruté à l'Elysée pour cette raison, il s'oocupera de veiller à garder toute l'intelligentsia négro-africaine dans le strict respect à "La Règle de l'Art M***". Tous les Pères de la Nation se noueront le cordon, ils prêteront allégeance aux Grands-Maîtres français (pour ce qui est de l'Afrique francophone), et ils se tairont d'après le sacro-saint principe du silence sinon la gorge tranchée, sur le pillage organisé des richesses de leurs pays.
C'est sous le couvert de ce nouvel esclavage maçonnique que les Omar Bongo, les Sassou-Nguesso et toute la bande des mallettes, ont continué à diriger leurs états en servant avant tout les intérêts particuliers de la Maison-Mère des obédiences auxquelles ils sont affiliés : une condition préalable à leur accession au poste de président de la république et de grand-maître soufife de leur Grand-Maître blanc de France qui par l'autorité du maillet, peut tout obtenir de ces dictateurs noirs.
Donc à la question de savoir si oui ou non la France est-elle capable de changer ses rapports avec l'Afrique, ma réponse non pas que cette possibilité n'est pas envisageable, mais que ça dépendra des instances suprêmes de la Franc-maçonnerie française qui en venant dans nos pays installer les grands-maîtres comme Stiffany a fait avec Ali Bongo, ne l'entendent pas de cette oreille. Trop d'intérêts sont en jeu que je ne vois pas comment se donner autant de mal pour initier des présidents qui eux-mêmes commandent des centaines d'adèptes assignés à obéïr et se terrer, si ce n'est pas pour longtemps encore priver l'Afrique, de la liberté d'exploiter les fruits de la terre de ses ancêtres comme ses populations le souhaiteraient?
Sinon la solution pourrait aussi venir des Africains eux-mêmes concernés au premier chef par cette entreprise diabolique, qui n'est pas près d'écrire son dernier chapitre ou d'avoir livré tous ses secrets malgré les révélations calculées de Robert Bourgi (sûrement blackboulé en loge), malgré les révélélations de Pierre Péan, malgré les procès parisiens ouverts et ensuite fermés contre les acteurs corrompus et obéissants de la Françafrique, malgré les fausses intentions sarkozystes de "signer l'acte de décès de la Françafrique" alors que c'est de ces mains élyséennes que Robert Bourgi a bel et bien été décorée de l'Ordre National du Mérite. De quel mérite? Peut-être du mérite d'avoir convenablement contribué à honorer son engagement maçonnique.
Par cette décoration du "M. Afrique" de Chirac comme Foccart avait reçu en tout seigneur, les honneurs de la France, on comprend bien que la coopération avec l'Afrique, est en France, du domaine particulier du Palais de l'Elysée. Ce Palais par sa "Cellule Africaine" gère les relations de la France avec l'Afrique et partant les intérêts français, à l'écart du respect des institutions françaises; l'Elysée n'en fait qu'à la tête de son chef (mal)aiguillé par les escrocs en col blanc de la "Cellule Africaine", en sachant que ces gens habitués à la petite combine n'hésitent pas à interprèter les règles diplomatiques à leur manière, quitte à flirter dangereusement avec l'illégalité, comme l'ont démontré les conclusions bâclées de l'Affaire ELF.
C'est tout le drame de l'Afrique francophone : lutter pour sa libération, contre la France, et contre les collabos devenus présidents et grands-maîtres qui ont fait voeu de défendre d'abord les intérêts de la Franc-Maçonnerie.
Pauvres de nous. Nous sommes dans la merde. Quand-est-ce que cela finira? Que Dieu nous aide à y répondre assez vite, TOUT ENSEMBLE
Jean-Rabinou Moreira-Onéwin
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