mardi 31 mai 2011

Pour une cachérisation des fausses élites

Après la découverte des moeurs obscènes d'une partie de notre classe politique notamment avec la fameuse "drague lourdingue" de DSK et les (...) Frédéric Mitterrand, Jack Lang que va ton encore découvrir ? 

En attendant je vous livre un lien qui vous donnera une idée du niveau de moralité et d'humanité de feu Yves Saint Laurent encore un autre (olibrius).  

En souhaitant qu'un jour toute ces  (enfants du diable)  qui souvent nous dirigent  finissent en taule.

Jean Luc Angrand
Historien et libre penseur

lundi 30 mai 2011

Un troc des semences pour contrer les OGM

En Grèce, des bio agriculteurs et cultivateurs luttent à leur manière contre les biotechnologies.


Un samedi par année, environ 5000 personnes envahissent la vallée de Mésohori, dans le nord de la Grèce. Tout ce petit monde se presse pour le troc de semences locales. Sans recourir à l’argent, les participants à la réunion s’échangent les graines, mais aussi des biens et des services. Créé il y a onze ans, ce rendez-vous se veut un pied de nez à la domination des semences vendues par les multinationales, aux biotechnologies et au brevetage des plantes. L’objectif est de collectionner et préserver les variétés locales de graines, d’une richesse sans pareil grâce à la multitude d’îles et de microclimats que l’on trouve en Grèce.


Un doc en PDF

dimanche 29 mai 2011

GRANDEURS ET DÉCHÉANCES DES « CONSPIRATIONNISTES



BILDERBERG vous observe ! Observez-vous BILDERBERG ?
Deux fois sur le métier remettez votre ouvrage (1). Il y a quelques mois le blogue Infowars, s’inspirant de la revue The Economist a donné une poussée d’adrénaline aux « conspirationnistes » et aux théoriciens du complot universel. Dans un article signé Steve Watson, Infowars annonçait avoir découvert le centre dirigeant « secret » du nouveau gouvernement mondial, de la superclasse des « globocrates », rien de moins. À notre insu, cette « élite cosmopolite » mondiale serait à mettre au point l’histoire future de l’humanité sans nous le dire, sans nous consulter, sans même nous demander de voter ! Pourtant, cette conspiration mondiale nous concerne tous.
C’est pourquoi, après avoir longuement hésité, nous prenons la responsabilité de vous dévoiler ce « secret » éventé.
« Un article plutôt étrange dans The Economist d’aujourd’hui parle de cette structure de pouvoir, et loin de la considérer comme une théorie du complot, réaffirme simplement le fait que « l’élite cosmopolite » se réunit lors de ces rassemblements et clubs secrets pour façonner le monde dans lequel la « superclasse » désire vivre. » (2).
Est-il utile de revenir à la charge contre la manie « conspirationniste » et les thuriféraires des mystérieux Clubs secrets qui, comme chacun sait, dirigent la planète ? Vous connaissez déjà plusieurs de ces organisations « secrètes et mystérieuses » dont les Francs Maçons, l’Opus Dei, la Cosa Nostra, la mafia, la CIA et le Mossad sont des franchisés ?
Vous aviez cru que j’oublierais le lobby sioniste mondial et l’AIPAC, le côté sombre de la force et l’Étoile noire, BILDERBERG, le Council on Foreign Relations, la Commission trilatérale et le Carnegie Endowment ? Vous vous trompiez, je sais que tout origine de là, selon la mystique conspirationniste.
Comprenons-nous bien. Je ne réfute ni ne méprise ici ces gens qui se questionnent à bon droit à propos de l’incohérence des multiples versions officielles de certains faits troublants. L’assassinat extra judiciaire d’Oussama Ben Laden, pour lequel le récit de la Maison Blanche a changé à quelques reprises en moins de quarante huit heures, est certainement un cas d’espèce qui mérite notre suspicion. Qu’avaient-ils donc à cacher pour ainsi mentir de façon répétée (3) ?
En société impérialiste, deux classes sociales internationalistes s’affrontent et forgent l’histoire. La classe du grand capital (et ses hommes politiques à leur solde) gère l’économie et la politique et trace les événements au jour le jour par leurs guerres de rapine, leurs exportations de capital financier, leurs spéculations boursières, leurs délocalisations industrielles et l’exploitation quotidienne des autres classes sociales.
Dans chaque pays impérialiste, de temps à autre la classe capitaliste, divisée entre ses différentes factions concurrentes (financière, services et communication, foncière, commerciale et industrielle) demande à la population de choisir quelle section de leur classe aura le privilège de gérer l’État national, de légiférer, d’administrer la justice, les forces répressives et les immenses budgets et ainsi d’enrichir en priorité son segment particulier par rapport aux autres segments de leur classe ; ce sont les campagnes électorales dites « démocratiques » dont les opportunistes, les gauchistes et les sociaux-démocrates de tout poil sont si friands.
Tout cela concourt à tracer les marques de l’histoire sur le paysage urbain et rural. Chaque jour la classe ouvrière et ses alliés (travailleurs des services et des municipalités, travailleurs des communications, étudiants, retraités, agriculteurs, artisans) marquent l’histoire par ses résistances sur le front économique, ses grèves, ses manifestations, et par moment, par ses batailles sur le front politique, ses révoltes et ses insurrections qui tournent parfois à la révolution avortée ou victorieuse, c’est selon (4).
La petite-bourgeoisie, particulièrement son contingent intellectuel, observe l’action de ces deux classes antagonistes, décrit et analyse ces mouvements mais n’en constitue jamais le moteur, ni même l’acteur principal. De cette praxis passive de la petite-bourgeoisie surgissent ses tendances « conspirationnistes » sur lesquelles je reviendrai dans quelques instants.
Auparavant, j’aimerais présenter davantage cet acteur secondaire de la scène historique et politique. La petite-bourgeoisie, particulièrement son segment intellectuel, renie ses intérêts de classe et vend ses services au grand capital. La petite-bourgeoisie a pour mission soit d’amuser et de distraire le peuple de sa misère ; soit de tout assombrir, de forger des leurres, d’imaginer des contes d’horreur, de mystifier, d’argumenter, de désinformer, d’occulter, de psamoldier des cantiques à la gloire des riches et d’expliquer aux révoltés l’immense puissance de leurs seigneurs invincibles (la super classe – l’élite cosmopolite – les globocrates dont nous discourions auparavant !), omnipuissants et omniscients.
La petite-bourgeoisie culpabilise le peuple aussi pour son ingratitude, sa mesquinerie, son ignorance, sa bâtardise, sa couardise, sa paresse, sa désobéissance civile et ses révoltes injustifiées, et surtout ses soulèvements inutiles et futiles. Voilà le grand objectif de la mystification « conspirationniste ».
Pour sa peine cette couche sociale (la petite-bourgeoisie frustrée) reçoit honneur, salaires plantureux, postes prestigieux et gloire médiatique éphémère… jusqu’à ce que la crise économique s’abatte sur elle et qu’elle amorce un processus de paupérisation accélérée, de quoi la terrifier… (vous questionnerez la petite-bourgeoisie d’Argentine). Ce sont les stars des médias, les idéologues patentés des think tanks bien pensants, certains professeurs d’universités, comme la star américaine de « gauche », l’anarchiste Noam Chomsky, les chercheurs et les experts de tout poil qui meublent nos heures d’écoute de leur babillage feutré (5).
Un autre segment de cette classe sociale renie également ses intérêts de classe pour se mettre au service de la classe ouvrière. Ici, pas de salaires indécents, ni de gloire même passagère ; l’adversité est assurée et les week-ends ne se passent jamais sur le voilier de Bolloré.
Pour la première catégorie de ces « bobos », ce ne sont jamais « les classes sociales » (un concept démodé depuis la fin de l’histoire !), ce ne sont jamais les peuples, ni même les nations, encore moins les ouvriers qui forgent l’historicité mais un état major secret, transnational, formé d’une élite, une superclasse « globocrate » immensément riche et puissante, aux intérêts harmonieux, complaisants qui décide bon an mal an de tout ce qui se passe sur la planète. Une révolte éclate en Égypte, le Pentagone avait tout prévu et manipule les blogueurs en sous-main, de même en Tunisie, en Syrie ou en Libye (le porte-avion Abraham Lincoln était parti dans la mauvaise direction vers la Mer D’Oman, qu’à cela ne tienne, la conspiration patentée est tout de même accréditée). Les événements du 9/11 ont été une vaste conspiration pour justifier des guerres de rapine contre l’Irak, l’Afghanistan et voter le Patriot Act. etc.
La revue The Economist adore ces propagandistes qui colportent de telles idées sur la puissance invincible de ces financiers et l’impossibilité pour les peuples du monde de se libérer puisque même les libérateurs font secrètement partie de la conspiration. The Economist les nourrit régulièrement de ragots afin d’alimenter leur fantasme et leur propagande débridée.
« L’article (The Economist) décrit le BILDERBERG comme « une conspiration malfaisante ayant comme objectif la domination du monde », et affirme ensuite que oui effectivement, le groupe maîtrise réellement les événements de ce monde. » (6) (Il ne semble pas contrôler les événements de l’au-delà ! NDLR). Comprenez-moi bien. À n’en pas douter toutes ces organisations et ces clubs sélects existent réellement et s’activent à poursuivre leurs destinées maléfiques mais ils ne parviennent pas à diriger mécaniquement le monde et à orienter durablement le cours de l’histoire. Pourquoi ? L’histoire de l’humanité est jalonnée de secrets, de complots, de collusions et de conspirations, mais aussi de trahisons, de retournements d’alliances, d’abnégations, d’héroïsme, d’insurrections et de révolutions parfois avortées, parfois victorieuses, mais toujours incontrôlées et incontrôlables par ces protagonistes.
Le système économique impérialiste est un mode anarchique de production et de commercialisation des marchandises et des services et il est totalement faux de prétendre qu’un Club élitiste de « globocrates » aurait planifié la crise financière de 2008, ou qu’il planifiera le prochain Crash boursier.
« Bien entendu, toute personne qui suit de près l’activité de ces groupes d’élite vous dira qu’ils n’ont pas été tout à fait pris au dépourvu et étaient pleinement conscients du fait que la crise était soigneusement préparée en 2006. » (8). Que des économistes aient prédit dans un avenir quelconque que le système boursier spéculatif érigé sur des prêts hypothécaires – subprimes – non solvables et sur la fraude d’une pyramide boursière à la Ponzi illégale et illégitime allait s’effondrer d’un jour à l’autre, ça oui, c’est totalement véridique. D’ailleurs, ils furent nombreux à le prédire et ils sont encore nombreux à prédire la prochaine crise puisqu’ils traînent encore 260 000 milliards de dollars de ces produits dérivés (actifs fictifs non adossés à des valeurs réelles) en circulation sur les bourses du monde (9).
Serons-nous accusé d’être associé à BILDERBERG puisque nous annonçons aujourd’hui en primeur, sans l’ombre d’un doute, qu’il y aura une prochaine crise économique mondiale plus sérieuse encore que celle de 2008, qui sera suivie d’une autre crise économique encore plus grave… L’impérialisme c’est la crise, l’impérialisme c’est la guerre. Un révolutionnaire l’a écrit il y a un siècle et chaque jour l’histoire lui donne raison. Cela fait-il de lui le chef des « conspirationnistes » ? Évidemment non.
La prochaine crise économique ne sera pas la conséquence d’une conspiration ourdie et planifiée par BILDERBERG mais le simple résultat des lois capitalistes de la recherche du profit maximum et de la baisse tendancielle des taux de profit qui a toujours réglé le développement de l’économie impérialiste anarchique depuis son origine et il en sera ainsi jusqu’à la déchéance de ce système économique anarchique.
Je vous rassure tout de suite, le 11 septembre a bien eu lieu et trois gratte-ciel se sont effectivement effondrés à New-York ! L’enquête gouvernementale américaine sur ces événements a été bâclée et c’est troublant de constater que ceux qui devaient éclairer les Américains sur ces événements ne l’ont pas fait. Nous ne savons pas pourquoi ils ont manqué à leur devoir, et nous savons aussi que les autorités américaines ont assassiné Ben Laden récemment afin de s’assurer que nous ne saurions jamais « la vérité vraie » sur ces événements. De là à penser que Georges W. Bush a été assez malin pour exterminer quelques milliers d’Américains pour ensuite se retourner et imposer le Patriot Act et se lancer en guerre au Moyen-Orient, voilà un pas que nous refusons de franchir.
Pour deux raisons ; la première étant qu’un tel complot avec tout ce que cela suppose de complicités, de témoins, de faux-coucheurs, de parasites trop heureux de faire du fric en racontant tout de la conspiration nous détermine à penser que même Bush savait qu’un tel complot serait vite éventé. La deuxième raison en est, et n’en déplaise aux « conspirationnistes », Georges W. Bush et l’Amérique des riches n’avaient absolument pas besoin des événements du 9/11 pour se lancer en guerre contre l’Afghanistan. Ils l’ont prouvé lors des deux attaques contre l’Irak de Saddam Hussein ; dans l’attaque contre la Libye et un président américain le prouvera éventuellement lors d’une guerre contre l’Iran.
Les États-Unis ont envahi vingt sept (27) pays depuis les années cinquante environ et n’ont pas pour autant détruit une partie de leurs infrastructures civiles pour justifier chacune de ces agressions. Les « conspirationnistes » mettent l’accent uniquement sur un versant de la contradiction inter- impérialistes et de la contradiction capital contre travail et nient qu’une contradiction dialectique se nourrit de la convergence de nombreuses forces divergentes (vieilles puissances impérialistes vis-à-vis puissances impérialistes montantes, repartage des marchés et des sources de matières premières, collusion pour réprimer les révoltes populaires, et ouvrières, etc.). Les riches qui financent ou dirigent ces comités, organisations et officines pseudo secrètes sont à la fois complices entre eux, et en cela ils tentent de se coordonner pour agresser les peuples, leurs ennemis, mais ils sont tout aussi puissamment adversaires, et en cela ils s’entretuent ou se trahissent chaque fois que l’un d’entre eux espère gagner du pouvoir, de la puissance et du capital, arracher des marchés à son concurrent ou s’approprier de nouvelles sources de matières premières. Les classes sociales, les peuples et les nations ne suivent pas docilement le scénario qu’on leur assigne et les penseurs des think tanks de la superclasse des « globocrates » de BILDERBERG savent très bien que l’on ne peut prédire ce que fera une foule d’ouvriers ou de va-nu-pieds une fois lancée contre la citadelle du pouvoir.
La guerre civile au Liban a entraîné la création du Hezbollah armé, la trahison d’Oslo a amené la création du Hamas armé, la guerre civile au Népal a renforcé le parti communiste révolutionnaire armé, la révolution en Iran a chassé le Shah et arraché un grand pays armé de la sphère d’influence américaine, les soulèvements arabes ont bouleversé la donne au Moyen-Orient et obligé les États-uniens à repenser leurs alliances. L’Amérique du Sud, leur chasse gardée depuis la doctrine Monroe, leur glisse d’entre les mains, les Talibans armés sont en train de les chasser du sol afghan. L’Irak, la Somalie et Haïti sont ingouvernables. Le Pakistan dérive dangereusement et pourrait à tout moment quitter la sphère d’influence américaine. Le peuple islandais semble déterminé à nationaliser tout ce que les gouvernements précédents avaient privatisé. Le peuple cubain armé résiste depuis 60 ans aux complots des Kennedy et suivants. La Chine, la puissance impérialiste montante, érige l’Alliance de Shanghai en collaboration avec la Russie, et ensemble ils se préparent à affronter la première puissance mondiale déclinante et son bloc transatlantique. Une troisième guerre mondiale, atomique, pourrait en résulter. BILDERBERG l’aura-t-il planifié, souhaité, désiré ?
Tant d’exemples prouvent que ni l’AIPAC, ni BILDERBERG, ni la superclasse globocrate, cosmopolite, super élite, ne contrôlent la marche du temps ni celle de l’histoire, pas plus que le tic tac de l’horloge n’en constitue le ressort, ou que la mouche du coche ne fait avancer l’attelage. Plus souvent qu’autrement ces gens mènent des batailles d’arrière-garde pour limiter les dégâts là où et quand ils le peuvent et très souvent ils ne le peuvent pas (10).

ENDGAME Alex Jones Blueprint for Global Enslavement

Affaire DSK - De Christine Lagarde au Nouvel Ordre Mondial - Zbigniew Brzezinski aux commandes


samedi 28 mai 2011

Des traces de pas de Yéti dans l’Himalaya en 2008



En octobre 2008, le journal britannique, Daily Mail, rapporta qu’une équipe d'explorateurs japonais découvrit dans l’Himalaya des empreintes de pas assimilées à l'abominable homme des neiges.
Dans l’imagerie populaire, le yéti, grande créature poilue, ressemble, selon les versions, soit à un ours, soit à un homme et vivrait dans les régions du Népal et du Tibet. C’est un anglais du nom de James Prinsep qui décrivit, en 1832, pour la première fois le yéti. La communauté scientifique, pour sa grande majorité, nie l’existence de cette créature folklorique par manque de preuves, alors que les légendes remontent elles à plusieurs centaines d’années.
L’équipe d’explorateurs, auteure de la découverte, fait partie de l’association Yeti Project Japan. Elle organise régulièrement des expéditions dans cette haute chaîne de montagne depuis que son fondateur, Yoshiteru Takahashi, en a lui-même vu un en 2003.

vendredi 27 mai 2011

Les moteurs magnétiques


Appel à la Libération de l'Energie Libre ! par 95otilemajD

La Cosmologie du plasma d’Alfvén encore (et encore) confirmée




Holoscience, Wal Thornhill, 9 mai 2011

      L’absence d’articles ces derniers mois était due à une charge de travail très lourde, à la préparation des documents d’un cours et de présentations. Cette tâche se poursuit avec bientôt, du 6 au 9 juillet, la 18ème conférence annuelle de Natural Philosophy Alliance à l'université du Maryland, où je présenterai deux documents, dont la conférence en souvenir de John Chappell, qui a été souhaitée.

      En attendant, j’assisterai à des réunions scientifiques et amasserai les rapports étayant le paradigme de l'Univers électrique. Un journaliste scientifique m’a baptisé « l’éclaireur aux limites de la science. » Et c'est de ce point de vue général que je vois nos sciences, comme des mastodontes, dévalant les tunnels aveugle de la spécialisation, et nous pouvons seulement attendre le crash inévitable. La science moderne tente de décrire la réalité avec un langage dénué de sens (par exemple « le tissu de l'espace-temps ») et des métaphores erronées, avec pour résultat l’invocation de toujours plus de forces, de dimensions irréelles et de matière invisible ou virtuelle. Il me semble que notre salut se trouve dans les ingénieurs, qui doivent composer avec le monde réel. Car c’est Hannes Alfvén, un ingénieur électricien et physicien hors du commun et carré, qui nous a fourni les explications pratiques d'un spécialiste de l’électricité, connues sous le nom de Cosmologie du plasma, sur la plupart des mystères de l'Univers. Seulement, elles ne concernent qu’un cercle universitaire fermé, les étudiants ordinaires n’ayant guère l'occasion de les étudier dans toutes les universités.

      Alfvén a souligné l'influence qu’a eu sur lui une ancienne recherche de Kristian Birkeland sur la nature électrique des aurores polaires [*] et d'autres phénomènes dans le Système solaire. Birkeland semblait ressentir intuitivement la vraie nature électrique de l'espace, mais était bien trop en avance sur son temps. La théorie des décharges électriques était encore dans un état très primitif. Il a écrit : « Il semble que ce soit une conséquence naturelle de notre point de vue de supposer que l'espace entier fourmille de toutes sortes d’électrons et ions volants. Nous supposons que chaque système stellaire en évolution projette des corpuscules électriques dans l'espace. Il n'est donc pas raisonnable de penser que la plus grande partie de la masse de l'Univers ne se trouve pas dans les systèmes solaires ou nébuleuses, mais dans l’espace "vide". »
[* Ndt : En début d’année ou en fin 2010, je ne sais plus très bien quand, un astrophysicien a dit des choses inouïes à l’émission La tête au carré sur France Inter. Il a expliqué en gros que les aurores sont des phénomènes électriques et que le vent solaire, fait de particules chargées, est l’équivalent d’un courant électrique. Je ne connaissais pas ce physicien et j’espère qu’il n’a pas été viré pour avoir osé parler d’électricité dans un domaine accaparé par la mécanique de la pétanque. S’il lit ceci, il serait bien qu’il nous rassure.]

      Birkeland rencontra une résistance énorme, en particulier de Sydney Chapman, sans doute le savant le plus influent dans le domaine géophysique durant la période 1920-1960. Mais, en 1973, des satellites confirmèrent l'existence de courants électriques alignés sur le champ magnétique. Ces courants alignés sur le champ sont désormais appelés « courants de Birkeland. » En 1987, révélant son propre combat contre l'orthodoxie, Alfvén écrivit aigrement : « Puisque Chapman considérait sa théorie des orages magnétiques et des aurores comme l'une de ses plus importantes réalisations, il était désireux d’étouffer toute connaissance de la théorie de Birkeland. Étant un membre respecté de la fière tradition scientifique anglaise, et participant à toutes les conférences importantes dans ce domaine — si ce n'est les organisant —, il lui était facile de le faire. Les conférences devinrent vite un rituel. Entamées par Chapman présentant sa théorie des orages magnétiques, elles se poursuivaient par de longs exposés de ses proches collaborateurs, qui confirmaient ce qu'il venait de dire. S’il arrivait de garder un peu de temps à la fin pour le débat, les objections restaient sans réponses, ou étaient écartées grâce à la référence à un article de Chapman. Mentionner Birkeland équivalait à jouer les charretiers à l'église. » De nombreux savants dissidents ont répété la comparaison de la science institutionnalisée moderne à un ordre religieux.

      Mesurée au succès de ses prédictions, la Cosmologie du plasma d’Alfvén est une excellente théorie. Malgré cela, « ...la résistance soutenue au travail d’Alfvén repose sur une opinion largement partagée, selon laquelle ses prédictions ne dérivent pas d'une théorie physique plausible (c’est-à-dire, conforme au paradigme dominant). Si une théorie n'est pas bienvenue, elle ne gagne pas de crédit en faisant des prédictions qui marchent. Cela impliquerait que le rôle de la prédiction comme moyen d'évaluer les théories scientifiques a été exagéré. » Stephen G. Brush, Alfvén’s Programme in Solar System Physics, Comptes-rendus de l’IEEE sur la science des plasmas, Vol. 20, N° 6, décembre 1992, p. 577.

      Aujourd'hui, deux nouveaux rapports se distinguent à propos des prévisions d’Alfvén, de sorte que, enfin, elles ne peuvent plus être ignorées. La première concerne la naissance des étoiles et, la seconde, le circuit électrique du Soleil.


LA NAISSANCE DES ÉTOILES ÉLECTRIQUES


      L’observatoire spatial Herschel (appelé autrefois Far Infrared and Sub-millimetre Telescope ou FIRST) de l’Agence spatiale européenne (ESA) est doté du plus grand miroir unique, 3,5 mètres de diamètre, jamais construit pour un télescope spatial. C’est un télescope infrarouge, baptisé d'après le nom du découvreur du spectre infrarouge, Sir William Herschel. Ce télescope a donné aux astronomes une vue sans précédent dans la matrice cosmique des étoiles, connue sous le nom de nuages moléculaires. Il a permis de découvrir (surprise, surprise) que les étoiles se forment dans « un réseau incroyable de structures filamenteuses, et de caractéristiques montrant des chapelets d’événements de formations stellaires quasi-simultanés, étincelants comme des colliers de perles au fond de notre galaxie. » Bien que présentée comme « incroyable » par des astronomes, cette description correspond exactement à ce qu’attendent depuis des dizaines d’années les spécialistes de la Cosmologie du plasma !

« Un réseau incroyable de structures filamenteuses » découvert dans un nuage de gaz froid de la constellation de la Croix du Sud. Le rapport de l'ESA date du 2 octobre 2009. « Qu’une région sombre et froide comme celle-ci soit en pleine activité, était inattendue. Mais les images révèlent un fourmillement d’activité surprenant : Les matériaux interstellaires se condensent en continu et, provenant de la lumière émise par les étoiles nouveau-nées à différents stades de développement, des filaments interconnectés rayonnent. »

      Selon un rapport de l'ESA du mois dernier, l'observatoire spatial à haute résolution Herschel a produit une autre surprise : « S'étendant sur des dizaines d'années-lumière dans l'espace, les filaments sont immenses, et Herschel a montré que les étoiles nouveau-nées sont souvent trouvées dans leurs parties les plus denses... Ce genre de filaments dans des nuages interstellaires a déjà été entrevu dans l'infrarouge par d'autres satellites, mais ils n'ont jamais été vus assez nettement pour que leur largeur puisse être mesurée. Herschel a désormais montré que, quelle que soit la longueur ou la densité d'un filament, sa largeur est toujours à peu près la même. "C'est une très grande surprise" s’exclame Doris Arzoumanian du Laboratoire AIM de Paris-Saclay, CEA/IRFU, auteur principal de l'article décrivant ce travail. En collaboration avec Philippe André du même institut et d'autres collègues, elle a analysé 90 filaments et constaté qu'ils faisaient tous environ 0,3 année-lumière [de large], soit environ 20.000 fois la distance de la Terre au Soleil. Cette cohérence des largeurs exige une explication. »
IMAGEDérivé des observations du nuage moléculaire IC 5146 par Herschel, ce diagramme montre un réseau de 27 filaments géniteurs d’étoiles.
Crédit : Adapté des filaments interstellaires dépeints par Herschel dans IC 5146, D. Arzoumanian et autres, A&A 529, L6 (2011).

      Finalement, quelle explication classique est favorisée ? « Que sont les "boums soniques" s’ils ne sont pas produits par des explosions d’étoiles ! » Mais où sont ces étoiles explosant ? Et les explosions devraient infliger un certain degré de courbure radiale aux filaments. Mais ce que nous voyons ressemble plus aux trajets tortueux de coups de foudre de nuage à nuage. Bien qu’ils soient en fait à l'échelle cosmique.

      Hannes Alfvén, le « père » de la Cosmologie du plasma, a écrit en 1986, « Cette attirance des courants parallèles était déjà connue à la l’époque d'Ampère. Il est facile de comprendre que, dans un plasma, les courants devraient avoir tendance à se rassembler en filaments. En 1934, il a été dit explicitement par Bennett que cela devrait conduire à la formation d'un pincement. Le problème qui l'a conduit à cette découverte, c'est que l'orage magnétique produit un milieu (vent solaire selon la terminologie actuelle) qui ne sort pas uniformément du Soleil. Ce problème de physique cosmique a conduit par conséquent à l'introduction de l'effet de striction... Seulement, c’est un phénomène inconnu de la plupart des astrophysiciens. En effet, d'importants domaines de recherche, par exemple, la façon de traiter la condition des régions interstellaires incluant la formation des étoiles, repose toujours sur une découverte négligée, faite par Bennett il y a plus d’un demi-siècle... Les étudiants en astrophysique d’aujourd’hui n’en entendent jamais parler. »

      La largeur constante sur de grandes distances est due au courant circulant le long des filaments de Birkeland, chaque filament constituant une partie d'un plus grand circuit électrique. Et, dans un circuit, le courant doit être homogène sur l’ensemble du filament. Par conséquent, l'effet de balayage électromagnétique sur les matériaux du nuage moléculaire, appelé convection de Marklund, est constant tout au long de chaque filament. Ce qui explique simplement l’uniformité de largeur des filaments. Les étoiles naissent sous la forme de plasmoïdes dans la striction de Bennett, également connue, en laboratoire d’étude du plasma sur Terre, sous le nom de Z-pinch [*].
[* Ndt : Le Z-pinch, traduit en français par striction longitudinale, est la constriction du plasma tout au long de l’axe du courant. Ce phénomène est engendré par le champ magnétique développé par le passage du courant lui-même.]

Ce diagramme montre la vraie nature des filaments à l'intérieur des nuages moléculaires. Le vecteur du champ électrique (E) et la configuration hélicoïdale du champ magnétique (B) sont représentés. La convection de Marklund attire les ions vers l’intérieur à la vitesse, V, à travers un gradient de température, delta-T. Il s’agit d’un mécanisme rapide de formation des filaments et de séparation chimique, dans le plasma cosmique, de sorte que les éléments lourds (les « métaux » dans le jargon de l’astrophysique) se retrouvent sur l'axe et doivent donc constituer le cœur des étoiles, à la place de l'hydrogène !

      En mai dernier, dans une matrice d'étoiles similaires, Herschel a constaté en flagrant délit une formation d’étoile impossible... Cela parce que la violente lumière émise par ces grandes étoiles devrait démolir le nuage moléculaire où elles naissent avant que davantage de masse ne puisse s'amasser. Seulement, elles se forment d’une façon ou d’une autre. Nombre de ces étoiles « impossibles » sont déjà connues, certaines ayant jusqu'à 150 masses solaires, mais maintenant que Herschel en a vu une peu après le début de sa vie, les astronomes peuvent utiliser les données pour étudier pourquoi elles ne se plient pas à leurs théories.

      La réponse est simpliste. Les théories des astrophysiciens n'ont aucun rapport avec la réalité. La luminosité d'une étoile n'a rien à voir avec sa massivité, puisqu’une aucune fusion thermonucléaire n’a lieu dans son noyau d'éléments lourds. Et la masse d'une étoile n’a rien à voir avec sa taille, car la photosphère n'est pas une surface au sens habituel du terme, mais plutôt un phénomène de décharge électrique à une certaine distance au-dessus de la surface stellaire. Il n'y a pas d’« étoiles impossibles. » La lumière d'une étoile vient de l'énergie électrique disponible circulant le long des filaments de Birkeland qui l’enveloppe. Quant aux « boums soniques » engendrés par la pression de la lumière de l'étoile, leur force est négligeable comparée aux forces électromagnétiques dans le plasma enveloppant. Et toute collision de ce genre favoriserait l’ionisation de poussière et des gaz, et les rendrait plus sensibles à la force électromagnétique. S’il reste malgré tout quelque réserve quant à l'environnement électrique du Soleil (et donc de toute étoile), hé bien le rapport suivant devrait la dissiper.


L’EXISTENCE DU CIRCUIT SOLAIRE D’ALFVÉN EST CONFIRMÉE

      Le 3 mai, New Scientist a publié un article important d’Anil Ananthaswamy, Strange cosmic ray hotspots stalk southern skies (D’étranges points chauds de rayons cosmiques hantent le ciel austral) :
      Les rayons cosmiques qui s'écrasent sur la Terre au-dessus du Pôle Sud semblent venir d’endroits précis, plutôt que répartis uniformément dans le ciel. Des « points chauds » de rayons cosmiques similaires ont aussi été vus dans le ciel boréal, mais nous ne connaissons aucune source assez proche capable de produire ces dispositions.
      « Nous ne savons pas d’où ils viennent, » explique Stefan Westerhoff de l'université du Wisconsin à Madison. Westerhoff et ses collègues ont utilisé IceCube, l'observatoire des neutrinos, au Pôle Sud pour établir la carte la plus complète jusqu’ici de la direction d'arrivée des rayons cosmiques dans le ciel austral.

IceCube utilise des détecteurs de neutrinos enfouis au Pôle Sud. Il détecte les muons issus du choc des neutrinos sur la glace, mais aussi les muons créés par les rayons cosmiques heurtant l'atmosphère terrestre. Ces muons cosmiques peuvent servir à déterminer la direction des particules initiales des rayons cosmiques. (Image : NSF/B Gudbjartsson).
      Entre mai 2009 et mai 2010, IceCube a détecté 32 milliards de muons de rayons cosmiques, dotés d’une énergie moyenne d'environ 20 téraélectronvolts (20 TeV ou 20 millions de millions d’électronvolts). Ces muons ont révélé, avec une portée statistique extrêmement élevée, un ciel austral avec dans certaines régions un excès de rayons cosmiques (« points chauds ») et un déficit de rayons cosmiques (points « froids ») dans d'autres.
      Au cours des deux dernières années, une tendance semblable a été remarquée dans le ciel boréal par l'observatoire Milagro à Los Alamos, au Nouveau Mexique, et par leTibet Air Shower Array dans le Yangbajing. « Il est intéressant de noter qu’une adéquation peut être trouvée entre cette disposition et [ces expériences], au moins qualitativement. Ils ont des techniques très différentes et les effets sont systématique, » affirme Paul Sommers, physicien spécialiste des rayons cosmiques de l’université d’État de Pennsylvanie à Park. « Je considère ces points chauds comme un sacré mystère. »
      C'est un mystère parce que les points chauds devraient être produits à environ 0,03 année-lumière de la Terre. Plus loin, les champs magnétiques galactiques devraient dévier les particules, de sorte que les points chauds seraient étalés dans tout le ciel. Mais il n’existe aucune source connue de ce genre.

      Dans les années 20, Irving Langmuir et Harold Mott-Smith montrèrent que, lors d’une décharge dans un tube de plasma, il s’établit aux limites une mince gaine qui isole la paroi ou une sonde et les protège du champ électrique. Dans cette gaine ou « double couche, » le champ électrique des charges séparées accélère les particules chargées. En 1958, Alfvén suggéra que ce phénomène pourrait être important dans les plasmas cosmiques. Des sources de rayons cosmiques situées le long de l’axe du Soleil ont été prédites par Alfvén en 1986, dans une publication de l'IEEE et dans la Publication de Conférence 2469 de la NASA, Double Couche en astrophysique. Il y est expliqué, « Depuis l'époque de Langmuir, nous savons qu'une double couche est une formation plasmatique par laquelle un plasma se protège — au sens physique de ce mot — de l'environnement. Elle est analogue à une paroi cellulaire — au sens biologique de ce mot — permettant à un plasma de se protège de l'environnement. Si une décharge électrique se produit entre une cathode et une anode, il se formera près de la cathode une double couche appelée gaine cathodique, qui accélérera les électrons véhiculant le courant dans le plasma. Un espace de charge positive sépare la gaine cathodique du plasma. De même, près de l'anode, une double couche protégeant le plasma de cette électrode se forme. De plus, un espace chargé constitue la frontière entre la double couche et le plasma. Toutes ces doubles couches transportent des courants électriques. »

Circuit héliosphérique d’Alfvén. Le Soleil, au centre, agit comme un inducteur unipolaire produisant un courant qui va vers l’extérieur le long de l'axe (B2) et vers l'intérieur dans le plan équatorial, le long des lignes du champ magnétique (B1). Le courant doit se refermer à de grandes distances (B3), soit comme une couche de courant homogène, soit, plus vraisemblablement, comme un courant pincé. Analogue au circuit auroral, il peut y avoir des doubles couches (DL) qui devraient être situées symétriquement sur l’axe du Soleil. De telles doubles couches n’ont pas encore été découvertes. Crédit : Schéma original de H. Alfvén, Conférence Publication de la Nasa 2469, 1986, p. 27.

      Dans la théorie des circuits, il est noté que ceux qui incluent une inductance sont intrinsèquement explosifs. C’est vrai, car un circuit conducteur aura tendance à décharger toute son énergie inductive en n’importe quel point de coupure du circuit. Les doubles couches sont connues pour leur tendance à interrompre le courant dans un plasma. Par conséquent, toute l'énergie d'un circuit peut être libérée à l'endroit où se forme une double couche, indépendamment de la source d'énergie du circuit.

      De par leur capacité à générer des rayons cosmiques, un rayonnement synchrotron, du bruit radio, et parfois exploser, Alfvén avait proposé, « Les doubles couches peuvent être considérées comme une nouvelle classe d'objets célestes... Par exemple, le circuit du courant héliosphérique doit se refermer à de grandes distances (cf. Fig. 8), Et il est possible — voire probable — que cela se fasse par un réseau de filaments de courant. Beaucoup de ces filaments peuvent créer des doubles couches, et certaines d'entre elles peuvent exploser. » Pour donner une idée de leur omniprésence dans l'espace, les doubles couches sont impliquées dans : les régions terrestres des aurores polaires, les jets extragalactiques, les jets stellaires, les novae et supernovae, les salves de rayons X et gamma, les pulsars à rayons X, les doubles sources radio, les éruptions solaires, et la source accélérant les rayons cosmiques.

      Il semble que des doubles couches d’Alfvén ont été détectées sous la forme de « points chauds cosmiques, » générés dans des filaments de courant de Birkeland « à moins de 0,03 années-lumière » du Soleil. On devrait découvrir que ces points chauds sont alignés sur le champ magnétique interstellaire local. L'énergie moyenne des rayons cosmiques, dite de 20 téraélectronvolts, est dans la fourchette attendue d’une double couche cosmique.


      POST-SCRIPTUM : Alfvén ne va pas jusqu'à considérer l’étoile comme un phénomène de décharge électrique. Mais si les étoiles sont alimentées électriquement par un circuit galactique, les conséquences de ce seul fait sont fondamentales pour la science et la société. Nous avons suivi une connaissance chimérique menant à un désert d'ignorance. L’histoire que nous avons du Soleil est un mythe. Le Saint-Graal de l'énergie de fusion thermonucléaire, « pareille au Soleil, » est une fausse piste. En fait, la cosmologie du big bang entière, la formation des galaxies, la formation du Soleil et de sa famille de planètes, et l'histoire de la Terre, sont des fictions. La science ignore la force organisatrice la plus puissante, l’électricité, au profit de la force la plus faible, la gravité. La plupart de notre « grande » science, comme les expériences de fusion coûteuses et les missions spatiales, sont malavisées et du gaspillage. Toutes les sciences doivent être réexaminées dans une nouvelle perspective interdisciplinaire basée sur un univers électrique interconnecté.


      Et un dernier mot d'Alfvén, qui, dans son discours de remerciement du prix Nobel, le 11 décembre 1970, a pris l'initiative sans précédent de prédire la catastrophe finale de l'astrophysique au bout de son long tunnel sombre : « En conclusion, il semble que l'astrophysique soit trop importante pour être laissée entre les mains de théoriciens qui se sont éduqués dans des manuels cotés. Les données spatiales de plusieurs milliards de dollars des télescopes astronomiques doivent être traitées par des scientifiques qui connaissent bien la physique de la magnétosphère et de laboratoire, la théorie des circuits, et, bien sûr, la physique moderne des plasmas. Plus de 99 pour cent de l'Univers est fait de plasma, et le rapport entre les forces gravitationnelle et électromagnétique est de 1039. » H. Alfvén, NASA Conference Publication 2469, 1986, p. 16.


Original : www.holoscience.com/news.php?article=4eefp0kj
Traduction copyleft de Pétrus Lombard

La famille royale britannique a consommé de la chair humaine (mais ne vous inquiétez pas c’était il y a 300 ans…)

La famille royale britannique a consommé de la chair humaine (mais ne vous inquiétez pas c’était il y a 300 ans – d’après ce que dit cet article du Daily Mail en tout cas…)
Par FIONA MACRAE
Ils ont longtemps été connus pour leur amour des banquets somptueux et des riches recettes. Mais ce qui est moins connu, c’est que la famille royale britannique avait également un penchant pour la chair humaine.
Un nouveau livre sur le cannibalisme médicinal a révélé que peut-être aussi récemment que la fin du 18ème siècle la royauté britannique ingérait des morceaux de corps humain.
L’auteur ajoute que ce n’était pas une pratique réservée aux monarques, mais que cette dernière était répandue parmi les gens aisés en Europe.
 
Le cannibalisme médicinal: Tant la reine Mary II que son oncle le roi Charles II ont consommé du crâne d’homme distillé sur leur lit de mort en 1698 et 1685 respectivement, selon le Dr Sugg.
Alors qu’ils dénoncaient les cannibales barbares du Nouveau Monde, ils appliquaient, buvaient, ou portaient de la poudre de momie égyptienne, de la graisse, de la chair, des os, du sang, de la cervelle, et de la peau humaine.
De la mousse prélevée sur le crâne de soldats morts a même été utilisée comme remède dans les saignements de nez, selon le Dr Richard Sugg de l’Université de Durham.
Le Dr Sugg, a déclaré: « Le corps humain a été largement utilisé comme agent thérapeutique, les traitements les plus populaires incluant chair, os, ou sang. »
« Le cannibalisme a été pratiqué non seulement dans le Nouveau Monde, comme on le croit souvent, mais aussi en Europe.
« Une chose qu’on nous enseigne rarement à l’école, alors que les textes littéraires et historiques de l’époque en attestent, est la suivante: James I a refusé la médecine par les corps; Charles II a transformé son propre corps en médecine, et Charles I a été transformé en médecine par les corps.
« Avec Charles II, les utilisateurs ou prescripteurs éminents incluaient François Ier, le chirurgien d’Elizabeth I John Banister, Elizabeth Grey, la comtesse de Kent, Robert Boyle, Thomas Willis, William III, et la reine Mary.
Nouveau monde: Représentation de cannibalisme dans la tribu Tupinamba du Brésil tel que décrit par Hans Staden en 1557. Que ceci soit vrai ou non, le mythe a ignoré le fait que les Européens consommaient de la chair humaine.
L’histoire du cannibalisme médicinal, fait valoir le Dr Sugg, a soulevé un certain nombre de questions sociales importantes.
Il dit: « le cannibalisme médicinal s’est servi du poids formidable de la science européenne, de l’édition, des réseaux commerciaux, et de la théorie informée.
« Alors que la médecine par les corps a parfois été présentée comme une thérapie médiévale, elle était à son comble lors des révolutions sociales et scientifiques du début de la Grande-Bretagne moderne.
« Elle a survécu jusqu’au 18ème siècle, et parmi les pauvres, elle a persisté obstinément à l’époque de la reine Victoria.
« Indépendamment de la question du cannibalisme, l’approvisionnement en parties du corps nous semble désormais très contraire à l’éthique.
« À l’apogée du cannibalisme médicinal, des corps ou des os ont été systématiquement extraits de tombeaux égyptiens et de cimetières européens. Non seulement cela, mais jusqu’au dix-huitième siècle la plus grande part des importations en provenance d’Irlande en Grande-Bretagne étaient constituée des crânes humains.
« Que tout cela ait été pire ou non que le marché noir contemporain d’organes humains est difficile à dire. »
Cette peinture de l’exécution de Charles Ier en 1649 montre des gens se précipitant pour récolter le sang de l’ancien roi. On pensait que ce dernier avait des propriétés curatives.
Le livre donne de nombreux exemples vivants, et souvent dérangeants, de la pratique, allant des échafaudages d’exécution en Allemagne et en Scandinavie, aux tribunaux et laboratoires d’Italie, de France et Grande-Bretagne, aux champs de bataille de Hollande et d’Irlande, et aux tribus anthropophages des Amériques.
Un tableau représentant l’exécution de Charles I 1649 montrait des gens récoltant le sang du roi avec des mouchoirs.
Le Dr Sugg dit: « Cela a été utilisé pour traiter le « mal du roi » – un problème plus souvent guéri par le contact avec des monarques en vie. »
« En Europe continentale, où la hâche tombait systématiquement sur le cou des criminels, le sang était le traitement de choix pour de nombreux épileptiques.
« Au Danemark, le jeune Hans Christian Andersen a vu des parents faire boire à leur enfant malade du sang à l’échafaud. Ce traitement était si populaire que les bourreaux demandaient régulièrement à leurs assistants de recueillir le sang dans des coupes alors qu’il jaillissait du cou des criminels mourants.
« Parfois, un patient pouvait court-circuiter ce système. Lors d’une exécution au XVIe siècle en Allemagne, « un vagabond saisit le corps décapité » avant qu’il retombe, et en bu le sang.. ». »
La dernière instance enregistrée de cette pratique en Allemagne s’est produite en 1865.

 
Histoire: L’auteur le Dr Richard Sugg, de l’Université de Durham, plonge dans l’univers sombre du cannibalisme médicinal dans son nouveau livre « Momies, Cannibals and Vampires » (momies, cannibales et Vampires).
Alors que Jacques Ier avait refusé de prendre du crâne humain, son petit-fils Charles II aima tellement l’idée qu’il acheta la recette. Ayant payé peut-être £ 6,000 pour cela, il distillait souvent du crâne humain lui-même dans son laboratoire privé.
Dr Sugg dit: « En conséquence connu depuis longtemps sous le nom de « gouttes de roi », ce remède fluidique a été utilisé contre l’épilepsie, les convulsions, les maladies de la tête, et souvent comme un traitement d’urgence pour les mourants.
« Ce fut la toute première chose que Charles rechercha le 2 Février 1685, au début de sa dernière maladie, et qu’on lui administra, non seulement sur son lit de mort, mais sur celui de la Reine Mary en 1698.
Les recherches du Dr Sugg seront présentées dans un prochain documentaire de Channel 4, avec Tony Robinson, dans lequel ils reconstituent des versions de traitements cannibales plus anciens à l’aide de cervelles, sang, et crâne de porcs.
Le livre, intitulé « Mummies, Cannibals and Vampires » (momies, cannibales et Vampires) sera publié le 29 Juin par Routledge, et retrace l’histoire de la médecine européenne en grande partie oubliée du cadavre, de la Renaissance à l’époque victorienne.
Source: dailymail