mercredi 17 juillet 2013

Les transformations inquiétantes des légumes fruits fleurs et animaux exposés aux radiations à Fukushima.


Les mutations inquiétantes de la faune et la flore se trouvant à proximité de Fukushima. Nous sommes face à une catastrophe dont nous ne mesurons pas encore l'ampleur.

mardi 16 juillet 2013

Les dinosaures exterminés par une comète ?


Le paléontolongue Jason Moore du collège de Dartmouth a donné une nouvelle hypothèse sur la mort des dinosaures. Selon le chercheur, les dinosaures seraient morts il y a 65 millions d’années à la suite d’une collision de la Terre avec un astéroïde de 10 km.

 De nombreux chercheurs sont persuadés qu’un corps céleste mystérieux serait entré en collision avec la pointe nord de la péninsule du Yucatan au Mexique. Le cratère de Chicxulub de 180 km de diamètre s’est formé à la suite de cet impact. Une partie de ce cratère se trouve sur terre, et une autre – sous l’eau du golfe du Mexique. Les roches fondues témoignent de l’impact du cratère avec l‘astéroïde. On y trouve également sur ces roches une forte teneur en iridium - un métal qui ne se rencontre pas sur Terre en état naturel.

Selon les estimations de Jason Moore, les données sur l'iridium sont incorrectes. Cet élément est beaucoup moins présent sur ce cratère, alors que le tétroxyde d’osmium, un autre métal lourd d’origine extraterrestre, est fortement présent à Chicxulub. Et il est peu probable que l’astéroïde atteignait 10 kilomètres en diamètre. Mais pour laisser un cratère aussi important, il devait se déplacer à une vitesse très importante, comme celle des comètes, expliquent les scientifiques.

La version du chercheur américain a une logique, analyse Naïl Bahtigaraev, chercheur de l'Institut d'astronomie de l’Académie russe des sciences.

« L’énergie est proportionnelle au carré de la vitesse. Si la vitesse est deux fois plus importante, le cratère sera quatre fois plus important. Les comètes peuvent avoir une vitesse deux à trois fois plus importante. Il existe une première vitesse cosmique, une deuxième vitesse, une troisième… Cette troisième vitesse est suffisante pour qu’un corps céleste puisse sortir du système solaire. Ce n'est pas le cas des astéroïdes ».

La question de la vitesse ne supprime pas toutes les interrogations, comme en doute Valéri Chouvalov, directeur du laboratoire de la modélisation mathématique des processus géophysiques à l'Institut de la dynamique des géosphères :

« La taille du cratère dépend de l'énergie du corps qui est entré en collision avec la Terre. Si ce corps est moins important, il pourrait avoir une vitesse plus grande et cela est possible. Mais nous avons trop peu de données pour reconstituer tout le scénario. Je pense qu'il est peu probable d’élucider s’il s’agissait d’un astéroïde ou d’une comète ».

La version de Moore n'annule pas les autres hypothèses. On peut notamment supposer qu’il s’agissait bien d’un astéroïde. Et les débris qu’il a laissé sont peu importants car la plupart d’entre eux auraient quitté le champ gravitationnel de la Terre. Cela est confirmé par la forme légèrement ovale du cratère. D’autres hypothèses mentionnent que le bloc de roche de 10 kilomètres était lui-même un morceau résultant de la collision de deux grandes masses dans la « ceinture d'astéroïdes » il y a 160 millions d'années et avant la collision avec la Terre il y a près de 100 millions d'années, il errait dans l'espace.

Les discussions sur l’origine du corps céleste ne cesseront jamais, même si les chercheurs ont réussi à reconstituer le scénario après la collision. Après l'impact, la Terre s’est recouverte d’un nuage de poussière gigantesque, qui est resté en l’air pendant plusieurs années. Il y a eu un refroidissement global. Les plantes, privées de la lumière du soleil, ont commencé à mourir. Et les animaux, qui les mangeaient les ont suivi. Ainsi toute la chaîne alimentaire des dinosaures a été anéanti. En tout 75% des espèces terrestres sont mortes.

Cependant, tous les dinosaures ne sont pas morts. Certains d'entre eux ont réussi à survivre aux nouvelles conditions glaciales de la Terre. Leurs descendants sont toujours parmi nous. Il s’agit, entre autre, des oiseaux.

Boris Pavlichtchev