lundi 29 février 2016

Sirène de mer filmée au Groeland

Une créature (sirène) filmée depuis un sous-marin au Groenland à 914.4 mètres de profondeur le 6 mars 2013

Les chercheurs russes sont formels: la vie est arrivée sur Terre de l’espace

Une trouvaille sensationnelle des scientifiques russes bouleverse la vision du monde classique.

Les chercheurs russes ont découvert dans les débris d'une météorite des microorganismes dont l'âge correspond approximativement à celui de notre planète. Ce qui constitue une nouvelle confirmation de l'hypothèse selon laquelle la vie est arrivée sur Terre depuis l'espace.

La vie n'est pas née sur Terre, plus exactement, pas seulement sur Terre. Telle est la conclusion sensationnelle des chercheurs russes qui ont étudié des météorites et y ont découvert des micro-organismes datant de plus de 4 milliards d'années.

A cette époque, notre planète était encore en formation, de même que le Système solaire tout entier. C'est pourquoi la "mère patrie" des météorites est à chercher en dehors de celui-ci.

Selon l'académicien Alexeï Rozanov, il pourrait s'agir non pas de planètes mais de certains corps célestes couverts de flaques, de lacs, de rivières ou de petites mers où habitaient ces micro-organismes.

A l'aide d'un microscope électronique, les scientifiques ont découvert des protozoaires à l'intérieur du météorite qui, comme on le suppose, se serait détaché de Mars.

Les bactéries peuvent se déplacer dans l'espace à l'intérieur des comètes, congelées dans la glace. Cette hypothèse des chercheurs est confirmée par des expériences réalisées en Antarctique, dans le pergélisol et dans l'espace. Des micro-organismes ont été également découverts dans la poussière interstellaire qui s'est a amassée sur la partie extérieure de l'ISS.

Auparavant, la science estimait que la radiation de l'espace tuait toute forme de vie. Dans le laboratoire, les échantillons pris dans le vide ont été comparés à ceux de la Terre. Il s'est avéré que des bactéries extrêmes existent en orbite. En outre, elles vivent sur Terre dans les sources d'eau chaude et dans la lave volcanique.

Selon l'hypothèse des chercheurs russes, notre planète a été "ensemencée" par des micro-organismes protozoaires lors d'un bombardement de comètes, au tout début de son évolution. D'après eux, la terre ferme, contrairement à ce que nous disent les manuels, a été colonisée par les micro-organismes immédiatement après sa création.

Les astrophysiciens européens viennent eux aussi de découvrir des molécules particulières faisant partie de l'ADN dans un nuage gazier situé au centre de notre galaxie, à 26.000 années-lumière de la Terre.

Cela veut dire que la vie terrestre pourrait ne pas être la seule dans l'univers. Les scientifiques n'excluent pas qu'une autre civilisation puisse se développer dans l'espace parallèlement à la nôtre.

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samedi 20 février 2016

Planètes orphelines


On a appris à l'école que les planètes gravitent autour des étoiles et qu’elles possèdent des satellites qui à leur tour gravitent autour d’elles. Mais il existe toujours des exceptions. Imaginez qu'il y a des planètes qui n'ont de liens gravitationnels avec aucune étoile ou planète. On les appelle planètes orphelines ou planètes errantes.

Si une planète orpheline fait partie d'une galaxie, elle tourne autour du nœud de cette galaxie même si elle n'a pas de liaison gravitationnelle avec une étoile. Une telle planète met alors de longues années à parcourir son orbite. Mais il arrive également qu'une planète dérive dans l'espace interstellaire comme un objet indépendant.

Machine à remonter le temps

L'espace et l'Univers se présentent en fait sous la forme d’une machine à remonter le temps où les distances sont mesurées en années (années-lumière). La Voie lactée est large d'environ 100.000 années-lumière et les conséquences de tout événement qui se produit à un bout de notre galaxie ne seront visibles à l'autre bout que 100.000 années plus tard.

Mais cela ne signifie pas que la vitesse de propagation de l'information dans l'Univers est limitée par la vitesse de la lumière. Si on étudie l'espace au moyen d'un télescope infrarouge, on peut apercevoir ce qui n'existe pas encore ou n'existe plus.

Par exemple, les fameux Piliers de la Création, trois colonnes de poussières interstellaires découvertes dans la nébuleuse de l'Aigle, ont été détruits par l'explosion d'une supernova il y a 6.000 ans, d'après les données du télescope Spitzer. La nébuleuse de l'Aigle est située à environ 7.000 années-lumière de la Terre. Les Piliers de la Création seront donc toujours visibles pendant mille ans, bien qu'ils n'existent plus depuis longtemps.

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Magnétoiles (Magnétars)


Le Soleil tourne sur lui-même en 25 jours, faisant basculer son champ magnétique. Imaginez une étoile mourante qui se contracte dans son agonie. Une étoile géante devient une petite boule de seulement plusieurs dizaines de kilomètres de diamètre. Elle tourne de plus en plus vite sur son axe comme une danseuse de ballet faisant des tours de fouetté. Et son champ magnétique la suit dans ce mouvement.

Les magnétoiles sont des étoiles à neutrons disposant d'un champ magnétique extrêmement intense, qui émet des radiations électromagnétiques de haute énergie, comme les rayons X et gamma. Selon les chercheurs, le champ magnétique d'une magnétoile peut être un million de fois plus intense que le champ magnétique terrestre.

Enfer réel


Si l'enfer réel existe quelque part dans l'Univers, il se trouve sans doute sur la planète CoRoT-7b. Cette exoplanète évolue autour de l'étoile COROT-7 dans la constellation de la Licorne, à 489 années-lumière de la Terre.

La planète CoRoT-7b se trouve très près de son étoile et lui présente toujours la même face. La température serait supérieure à 2.500°C sur sa surface diurne, ce qui doit la faire ressembler à un océan de lave. La partie éclairée de CoRoT-7b serait suffisamment chaude pour transformer les minéraux de la surface en vapeurs. Des "nuages" de minéraux se formeraient ainsi en altitude puis, par condensation, retomberaient sous forme de pluies de pierres.

Les scientifiques supposent que cette planète aurait été une géante gazeuse grande comme Saturne, mais son diamètre actuel est seulement 1,5 fois supérieur à celui de la Terre.

Foudre spatiale

La foudre n'est pas un phénomène exclusivement terrestre. Des décharges électrostatiques ont été enregistrées dans l'atmosphère de Vénus, de Jupiter, de Saturne, d'Uranus et d'autres planètes. Mais les éclairs les plus violents se produisent près des trous noirs.

Les jets, ces flux de matière éjectés par des trous noirs stellaires, des quasars et des radiogalaxies, seraient en fait aussi des éclairs. Ils seraient alimentés par de vastes trous noirs. La matière serait comprimée en un petit volume jusqu'à emmagasiner assez d'énergie pour être projetée dans l'espace. Les scientifiques n'ont pas encore assez d'informations sur ce phénomène.

Un jet a notamment été découvert dans la galaxie 3c303. Le jet, qui aurait une longueur de 150.000 années-lumière, est probablement issu de champs magnétiques provenant d'un immense trou noir.

Océan de la vie

Titan

Titan, le plus grand satellite naturel de la planète Saturne, posséderait un océan souterrain qui pourrait constituer un environnement favorable à la vie, d'après la NASA.

Le climat de cette lune est très rude. La température moyenne de son atmosphère est de —179 °C. Mais Titan est souvent comparé à la Terre au début de son existence. Il pourrait abriter des formes de vie primitives, surtout dans les lacs souterrains où les conditions seraient beaucoup plus clémentes.

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Etoiles froides


Quand on parle des étoiles, on pense le plus souvent à des boules gazeuses géantes produisant de la lumière, de l'énergie et de la chaleur comme le Soleil.

Mais il y existe beaucoup d’autres types d’étoile, parmi lesquels on peut citer les naines brunes. Ces étoiles mourantes n'ont pas la masse nécessaire pour la fusion thermonucléaire, elles ont tendance à progressivement refroidir et à s'éteindre, jusqu'à ce que la lumière qu'elles émettent soit réduite à des longueurs d'onde infrarouges, qui sont invisibles pour l'œil humain.

Située à une quarantaine d'années-lumière de la Terre dans la constellation de la Lyre, l'étoile WISE 1828+2650 est l'une des plus froides naines brunes connues à ce jour. La température à sa surface ne dépasse pas les 25°C. On pourrait s'y promener en T-shirt.

Nuage de pluie géant

Située à 10 milliards d'années-lumière de la Terre, cette accumulation de gouttelettes d'eau entoure un trou noir supermassif. Ce nuage serait 100.000 fois plus grand que le Soleil.

Planète de diamant

Découverte en 2009, la planète PSR J1719-1438b est située dans la constellation du Serpent, à 3.900 années-lumière du Système solaire. Selon les calculs, elle serait entièrement composée de carbone cristallisé.

La planète au nom difficilement prononçable n'est pas la seule à avoir cette composition précieuse. Les scientifiques en connaissent au moins cinq autres qui posséderaient aussi un noyau métallique et dont le manteau serait constitué d'éléments carbonés. D'après les astronomes, des régions entières de ces astres seraient recouvertes de diamants.

De l'alcool dans l'espace

Сomète C2014 W2 (Lovejoy) / Flickr/Per

Un groupe international d'astrophysiciens a récemment annoncé qu'il y avait de l'alcool sur la comète C2014 W2 (Lovejoy). Les chercheurs ont fait cette découverte grâce au radiotélescope du Pico Veleta situé dans la Sierra Nevada, en Espagne. 

Ils ont identifié 21 molécules organiques différentes dont de l'alcool éthylique, du glycolaldéhyde (un sucre simple), de l'éthylène glycol (antigel) et de la glycine (un acide aminé) dans le halo de vapeur libéré par la comète lors de son passage près du Soleil fin janvier 2015.

C'est la première fois que de l'alcool éthylique est découvert sur une comète.
Pour le moment, on ne sait pas vraiment d'où proviennent ces molécules organiques. Selon une hypothèse, elles pourraient être nées dans le grand nuage interstellaire qui a formé notre Système solaire.

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mardi 16 février 2016

L'homme de Florèes n'est pas un Homo Sapien


"Les êtres humains qui peuplaient l'île indonésienne de Florès il y a près de 15 000 ans n'étaient pas des Homo Sapiens. Ces "hobbits", comme on les surnomme, appartenaient à une autre espèce encore inconnue, selon une nouvelle étude."


Le débat sur l'origine de "l'homme de Florès", fait rage parmi les anthropologues depuis sa découverte, sous forme de fossiles, sur l'île indonésienne en 2003. Pour certains, ces êtres humains surnommés les "hobbits" en raison de leur petite stature (environ 1 mètres pour 25 kilos) et de leur apparence trapue, étaient des Homo Sapiens déformés par la maladie ou des anomalies génétiques. Pour d'autres, il s'agissait d'une espèce à part entière, appelée "homo florensiensis" (l'homme de Florès). Mais l'étude publiée lundi dans le Journal Of Human Evolution, basée sur l'analyse des os du crâne, confirme une fois pour toutes cette seconde hypothèse.

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