samedi 31 décembre 2011

Bonne année 2012


La crise s'est installée dans l'économie et quelque part la peur domine l'année à venir, contrairement à l'an 2000 où l'on percevait une grande inquiétude, à l'aube de 2012 c'est la peur qui prévaut. Nous ressentons que le monde que nous connaissons s'effondre et nos valeurs avec...

Dans l'adversité et la difficulté nous devons toujours conserver une lueur d'espoir et ne pas verser dans la haine ou le mépris, afin de pas nous altérer et continuer d'aimer et de vivre.

Bonne et heureuse année 2012, souhaitons la paix, la santé et l'amour.

Fin 2011 : la Russie en état d’alerte, envisage le recours à l’arme nucléaire


Le chef d’état-major russe le général Nicolaï Makarov a affirmé que le recours à l’armement nucléaire contre l’Occident est for plausible en cas de conflit sur les territoires de l’ex-Union soviétique.

Selon l’expert militaire russe Mikhail Barabanov qui s’exprimait mercredi dernier pour le journal Komsomolski Pravda, le général Makarov a évoqué cette éventualité en précisant que la Russie pourrait très bien recourir à la bombe atomique si des états occidentaux principaux, en l’occurrence les Etats-Unis en venaient à s’ingérer dans les conflits sur les territoires de l’ex-Union soviétique comme en Ukraine par exemple ou dans les pays d’Asie centrale. Sachant que la doctrine militaire russe moderne envisage le recours à l’armement nucléaire contre des forces ennemies.

Selon l’expert russe, la Russie préserve son arsenal militaire car ceci permet aux autres de se contrôler et de plaider pour la paix. Babanov estime que son pays ne peut recourir à l’armement nucléaire que s’il entre dans un conflit avec des parties qui le devance dans le domaine des armements traditionnels, signalant que ceci n’est applicable qu’aux Etats-Unis.

Les relations entre la Russie et les Etats-Unis ont été exacerbées par les plans américains de déployer des système de défense anti balistique dans les régions limitrophes de la Russie et dans des états qui ont pendant longtemps fait partie de l’ex-Union soviétique. Le déploiement récent du bouclier anti missile en Turquie a lui aussi été critiqué par Moscou.

Poutine: les Américains ont peur de la Russie

Le Premier ministre et candidat favori aux présidentielles Vladimir Poutine a soupçonné certains pays de vouloir mettre la Russie de côté pour contrôler le globe terrestre vu que son pays possède sa propre vision et exerce une politique étrangère indépendante.

Selon Poutine, les Américains voient d’un œil suspicieux les capacités nucléaires russes et commettent l’erreur de croire qu’ils devraient les neutraliser, puis envisager ultérieurement la possibilité d’entreprendre des liens d’alliance avec elle, qualifiant cette façon de penser de faire partie de l’ère de la guerre froide.

En réponse aux déclarations du sénateur américain John MacCain selon lequel le Printemps arabe s’approche de la Russie, Poutine a estimé qu’ils sont l’expression de la peur de la Russie. Il a mis en garde contre les tentatives de miner les sociétés par les révolutions colorées et qui selon lui « ne sont pas nées spontanément ».
S’adressant aux Etats-Unis, il les a mis en garde contre le fait de percevoir le monde comme s’il était unilatéral, les accusant ne chercher qu’à avoir des sujets et non des alliés. A cet égard, il a rappelé qu’ils ont attaqué l’Afghanistan et l’Irak sans consulter personne puis ont contraint les autres à les rejoindre.

Etat d'alerte et repositionnement russe militaire, jusqu'en Amérique Latine!

Par ailleurs, des sources russes ont signalé que l’aggravation de la situation géopolitique dans la région inquiète la Russie et l’incite à poursuivre la consolidation de ses forces au plus vite dans les régions du sud du Caucase, en mer Caspienne, en Méditerranée et en Mer Noire.

Depuis le mois de novembre dernier Moscou a achevé l’installation de sa base militaire « 102 » en Arménie et a dépêché des unités militaires stationnées dans la base Erivan dans la région de Gormi a proximité de la frontière arméno-turque. Les familles des militaires russes en Arménie ont vite été rapatriées.
Dès le début du mois de décembre, les forces russes ont été mobilisées et sont mises en état d’alerte dans les bases d’Ossétie, et d’Abkhazie, alors que ses navires de guerre jalonnent la mer noire a proximité de la frontière avec la Géorgie.

Une brigade de missiles côtiers, portant des projectiles « Bal-A » d’une portée de 130 Km a été placée en état d’alerte au Daghestan, près des frontières avec l’Azerbaïdjan. Des bateaux de missile appartenant à la flottille de la mer Caspienne ont été envoyés vers les régions proches de la capitale du Daghestan. Le navire « Volgodonsek » équipé d’artillerie côtière lourde devrait rejoindre le grand navire de garde le « Tatarstan », équipé de missile de 200 Km de portée.
Dernièrement, un ensemble de pièces militaires russes, dont le croiseur lourd-poids et porte-avions "Admiral Kouznetsov" a pris le large vers la Méditerranéenne, où il doit se rendre au port syrien de Tartous. Des sources au ministère russe de la Défense ont déclaré que ce groupe peut vraisemblablement être accompagné de plusieurs sous-marins russes.

Des informations provenant de sources russes font état que la Russie déploie depuis 2008 en Amérique Latine un bouclier de lance-bombes stratégiques russes capable de porter des têtes nucléaires, c’est-à-dire à quelques kilomètres des Etats-Unis.

Pour l’armée chinoise, les USA d’Obama sont guidés par la géopolitique britannique


Le 28 décembre, le Quotidien du peuple, principal journal d’information en Chine, a publié en langue anglaise l’interview entre Lin Zhiyuan, expert sur les Etats-Unis à l’Académie des sciences militaires chinoise, et un journaliste du Quotidien de l’Armée de libération du peuple, au sujet du retour stratégique des Etats-Unis en Asie. En novembre, Barack Obama s’est rendu en Asie pour s’immiscer dans les conflits locaux et annoncer l’implantation d’une base américaine ouvrant sur la mer de Chine méridionale.

Des stratèges de l’US Navy sont très portés sur la théorie du géographe britannique Halford Mackinder de “terre du milieu”. Mackinder dit : « qui règne sur l’Europe de l’Est commande la “terre du milieu” ; qui règne sur la terre du milieu commande l’ “île mondiale” (l’Eurasie) ». Les disciples de Mackinder ont appliqué cette stratégie à l’Asie et pensent que contrôler la mer de Chine méridionale permettra à l’US Air force et à la Navy de commander l’Asie de l’Est et donc l’ “île mondiale”.

Halford Mackinder (1861-1947) est le fondateur de la géopolitique britannique qui ouvrit dès la fin du XIXe siècle l’ère des guerres mondiales utilisées par l’Empire britannique pour faire face à la montée en puissance industrielle et scientifique des Etats-Unis, de l’Allemagne et de la Russie. Mackinder est notamment l’inspirateur du géopolitologue allemand Karl Haushofer, dont le disciple Rudolph Hess introduisit pour le compte de leurs contrôleurs britanniques la doctrine du Lebensraum auprès d’Adolf Hitler.

Avec sa politique va-t-en-guerre en Libye, en Syrie et en Iran, sa volonté d’affrontement avec la Russie en implantant un bouclier antimissile en Europe de l’Est, et son offensive dans le Pacifique contre la Chine, Obama est l’idiot utile de l’Empire financier de la City de Londres. L’Empire britannique utilise le Président des Etats-Unis et son armée pour déclencher un conflit devant anéantir les grandes puissances qui sinon triompheraient de la faillite imminente du système.

vendredi 30 décembre 2011

La Chine dévoile son programme spatial


L'ambitieux programme spatial pour les cinq prochaines années dévoilé par la Chine faisait la fierté d'une partie de la presse, qui glorifiait aujourd'hui les projets d'envoi d'un Chinois sur la lune ou de fusées à carburant propre capables de lancer de lourdes charges. Les autorités de Pékin considèrent le programme spatial chinois comme emblématique de la montée en puissance du pays, sur le plan technique, scientifique et économique.

Un homme sur la Lune

Elles y voient aussi la preuve du succès du Parti communiste qui a transformé ce pays, autrefois éprouvé par la famine, en puissance mondiale. "Mission sur la Lune à l'horizon", clamait en Une le China Daily, évoquant le "pas de géant" inclus dans le Livre blanc publié hier. Le Global Times insistait sur le fait que la Chine était en orbite pour "réaliser son ambition de construire une station spatiale d'ici à 2020". Le Quotidien du Peuple publait pour sa part l'intégralité du Livre Blanc, dans lequel la Chine indique qu'elle va accroître ses chances d'envoyer un homme sur la Lune et de construire une station spatiale.

Dans le Livre blanc détaillant le programme, l'agence spatiale chinoise indique que les fusées Longue Marche "utiliseront un carburant non toxique et non polluant". Ces fusées de nouvelle génération seront capables de lancer dans l'espace de lourdes charges : les Longue Marche-5 pourront placer sur orbite des charges de 25 tonnes, a indiqué le porte-parole de l'Administration spatiale nationale chinoise (CNSA), Zhang Wei.

"Il est impressionnant que la Chine atteigne la prochaine étape de mise en orbite de charges lourdes, cruciale pour réaliser son objectif de conception d'une station spatiale d'ici 2020", a indiqué Morris Jones, un expert indépendant en conquête spatiale.

AFP

11-Septembre : Le Zapping télé des 10 ans

jeudi 29 décembre 2011

LES MORTS DE COTE D’IVOIRE ET DE LIBYE CREENT LE NOUVEL ORDRE MONDIAL


En 1945 L’Organisation des Nations-Unies s’est créée après le choc de la deuxième Guerre Mondiale. Aujourd’hui, le nouvel ordre mondial est en train de se mettre en place après le lourd sacrifice de l’Afrique, après le choc des milliers de morts de côte d’Ivoire dont les 1200 villageois de Duékoué et des dizaines de milliers de morts Libyens, même si l’Otan a décidé d’insulter notre intelligence en parlant de zéro mort et ce, après 26.323 sorties, 9.658 raids de bombardement, 7.700 bombes et missiles tirés par l’OTAN sur la Libye, avec la complicité des Nation-Unies qui étaient censées les protéger. L’ONG britannique Stop the War Coalition a certifié l’utilisation par l’OTAN des armes de destruction massive en Libye à travers les bombes et missiles contenant le fameux DU (depleted uranium), c’est de l’uranium appauvri, pour tuer le plus de personnes possibles. Daniele Cardetta dans le journal italien Articolo3, avance le chiffre de 60.000 morts. C’est le journal italien Nibiru2012 qui conclut que 60.000 morts sur une population libyenne de 6 millions sont 1% de la population décimée par l’Otan en Libye et que cela équivaudrait en proportion à 3 millions d’américains que des puissances étrangères viendraient décimer avec des bombes non conventionnelles. Et au lieu de mener la moindre enquête, l’Onu a tourné la tête ailleurs, vers Abidjan pour le méchant désigné le Président Gbagbo. C’est contre tout cela que la Chine a décidé de prendre les devants et de mettre sur pied un nouvel ordre mondial. Voici comment :

1- LE YUAN CHINOIS REMPLACE LE DOLLAR La Chine ne peut pas prétendre diriger un nouvel ordre mondial crédible sans être la première puissance du monde. Il y a des spécialistes qui disent qu’il y a longtemps que la Chine est devenue première puissance mondiale. C’est vrai, mais ce qu’ils ne savent pas c’est que le seul fait que les Etats-Unis d’Amérique peuvent imprimer leur monnaie le Dollar pour servir toute la planète qui n’attend que cela pour payer leurs échanges, offre de facto un avantage financier inouï aux USA sur tout potentiel concurrent à son trône. Et au delà de son vrai poids économique, le positionnement stratégique de sa monnaie place ce pays au trône inconditionnel de la première puissance mondiale. La perversité potentielle du levier financier était sous-estimée par beaucoup depuis des années. Mais un élément est venu bouleverser la donne et ce sont les deux crises Ivoirienne et Libyenne alors quand les USA et leurs Alliés Européens ont joué sur le levier monétaire pour plier leurs ennemis du moment. En violant toutes les règles du droit international, ils ont unilatéralement gelé les avoirs bancaires de la Côte d’Ivoire d’abord et de la Libye ensuite que ces deux pays détenaient en Occident, allant jusqu’à fermer les succursales des banques privées européennes en Côte d’Ivoire, contre l’avis même du gouvernement en place. C’est cette technique de guerre inaugurée par les Occidentaux et testée deux fois en Afrique qui a alarmé la Chine qui a dès lors compris qu’elle ne pouvait plus attendre longtemps pour créer et guider le nouvel ordre mondial et que pour y parvenir, il fallait tout simplement signer la fin du Dollar américain comme monnaie de référence au niveau mondial. C’est en pleine guerre de l’Occident contre la Libye qu’elle réussit en Juin 2011 à convaincre la Russie de se passer du dollar et d’utiliser désormais la monnaie chinoise pour leurs échanges. Ce sera la même chose avec les pays africains où pour la plupart, après l’assassinat du Guide Libyen et le retardement de la monnaie commune africaine initialement prévue pour 2016, le Yuan chinois qui reste inconvertible, est en train de devenir la monnaie de change avec la Chine qui est depuis 2010, le premier partenaire économique du continent africain. En Amérique Latine, l’initiative chinoise est accueillie avec euphorie pour des pays qui n’en pouvaient plus de l’arrogance de leur puissant voisin du nord. Au Venezuela, c’est le président Hugo Chavez qui ira plus loin en vidant tout simplement les coffres des pays occidentaux de la réserve d’or que son pays y détenaient depuis la gouvernance de ses prédécesseurs. Mais le plus difficile restait à venir : convaincre un pays encore sous occupation militaire américaine depuis plus de 60 ans de rejoindre le nouvel ordre mondial que la Chine a décidé de créer. C’est finalement le jour de Noël, le 25/12/2011 durant la visite du Premier Ministre Japonais à Pékin qu’un accord est trouvé pour se passer du Dollar, c’est-à-dire que la deuxième et la troisième puissance économique du monde la Chine et le Japon vont désormais utiliser la monnaie chinoise pour leurs échanges. Le revirement de Tokyo s’explique par la faiblesse militaire de l’Occident mise à nu par la cacophonie et les difficultés surtout financières rencontrées lors de sa tentative pour faire plier Kadhafi pendant 7 longs mois. Ce qui a fait comprendre au Japon qu’en cas de conflit armé avec la Chine, les USA ne sont tout simplement pas en mesure de les aider, autant faire la paix tout de suite et se mettre sous l’ombrelle de Pékin. La Corée du Sud et l’Inde vont très bientôt rejoindre le Brésil pour faire partie de ce nouveau directoire. Après le vote de l’Afrique du Sud et du Nigeria en faveur d’une résolution des Nations Unies pour aller faire la guerre à un pays africain, ces deux pays sont-ils suffisamment crédibles pour faire partie de ce directoire mondial qui se forme sous le guide de la Chine ?

2- L’ALLIANCE STRATÉGIQUE AVEC LA RUSSIE On ne peut pas conduire le monde sans une alliance militaire forte. Il y a plusieurs années que les spécialistes parlaient d’une nouvelle gouvernance mondiale portée par les USA et la Chine dénommée G2. Pour l’Occident, c’était une solution de compromis qui aurait signifié qu’il n’avait pas perdu le train des bouleversements du 21ème siècle, puisque représenté dans ce G2 par l’un des leurs, les USA. Et patatras. A cause d’une guerre des plus maladroites contre la Libye tout cela est terminé. Cette guerre a permis la création du G2 oui, mais un nouveau G2 que personne n’avait prévu, un G2 militaire en construction entre la Chine et la Russie. Ces deux pays ont en effet, à cause de ce qu’ils appellent une agression injustifiée contre la Libye, décidé de renforcer leur collaboration dans toute une série de secteurs dits stratégiques avec l’objectif affiché de stopper l’Occident belliqueux ; La célébration des 10 ans d’amitié nouvelle entre les deux pays à Moscou du 16 au 18 juin 2011 dernier s’est transformée en Conseil de guerre pour le lancement du nouveau G2. L’Occident qui espérait s’emparer des ressources énergétiques africaines à commencer par celles libyennes pour tenter un diktat sur la politique économique chinoise devra revoir ses plans, puisque le nouveau G2 y a déjà trouvé une parade. Ainsi la Russie deviendra le premier fournisseur des produits énergétiques à la Chine, ceci permettant à cette dernière de relativiser le risque et le poids de l’Afrique dans ses approvisionnements et pour la Russie de pouvoir se passer de son plus gros client, l’Europe sans laquelle elle était incapable de disposer de ressources financières suffisantes pour son développement. Ainsi, la guerre contre la Libye est devenue pour l’Europe un vrai boomerang reçu à la figure : elle pensait utiliser des manœuvres souterraines inavouées pour contrôler à terme le pétrole et le gaz africain, elle se trouve au contraire sous le coup d’un chantage russe pour ses approvisionnements avec un robinet qui risque d’être fermé à tout début d’hiver par Moscou si elle n’est pas suffisamment docile. Les nouveaux accords avec la Chine permettent à Moscou de tenir ce robinet fermé pendant des mois sans que sa caisse en pâtisse outre mesure. Comme les autorités le répètent à volonté à Moscou, « avec les Chinois nous aurons le nécessaire pour nous émanciper de l’Europe » Par ailleurs après le nouvel accord signé par le président Chinois lors de cette visite, le premier consommateur des produits énergétiques des prochains 20-30 ans devient un concurrent incommode pour l’Europe qui désormais ne pourra plus négocier ses prix avec la Russe comme auparavant, elle doit donc se préparer à payer plus cher son gaz. Et après les accords récemment stipulés entre la Russie et l’Algérie, pour former un cartel du gaz, on peut s’attendre à un doublement des prix du gaz russe pompé vers l’Europe occidentale. On était parti pour voler le pétrole Libyen, on se retrouve à perdre le gaz russe, 100 fois plus important que la mise libyenne. Ils sont de vrais génies ces dirigeants européens ! Si nos éclaireurs européens ont fourni le même type de conseils aux dirigeants africains, on peut dès lors se demander pourquoi s’étonner qu’après 50 ans d’indépendance nourris de tels conseils, on ait fait du surplace en Afrique ou qu’on soit allé à reculons. L’histoire démarre le 18 Novembre 2009 lorsque l’agence de Presse russe Novotni écrit triomphalement ces quelques mots de titre : NIET, NIET, NIET ! pour décrire le « Non » chinois à la proposition Américaine formulée par monsieur Obama lors de sa première visite dans l’empire du Milieu de former avec la Chine ce fameux G2 pour répondre ensemble aux défis de la gouvernance des problèmes du 21ème siècle. Déjà alors, la Chine avait fait remarquer que sa vision du monde était diamétralement opposée à celle des États-Unis d’Amérique et qu’elle ne voyait aucune convergence de vue entre ces 2 pays sur plusieurs dossiers brûlants, de la crise avec l’Iran au problème avec la Corée du Nord. Pour les Américains, les bombes étaient les meilleurs remèdes aux problèmes de la planète alors que pour les Chinois, les bombes étaient la démonstration de la faillite de l’intelligence humaine à résoudre ses problèmes aussi compliqués qu’ils soient. La guerre en Libye nous a ainsi donné l’épilogue de cette réorganisation du monde pour le nouvel ordre mondial qui tarde à venir. La Chine et la Russie ont ainsi décidé de se concerter régulièrement et avoir une position commune sur tous les sujets importants de l’actualité mondiale privilégiant toujours et toujours le dialogue, encore le dialogue et toujours le dialogue. La guerre de l’Occident contre la Libye a définitivement tourné la page du 20ème siècle, le siècle des guerres cycliques de l’occident, le siècle des guerres coloniales en Afrique et en Asie et impérialistes en Amérique du Sud. Le double veto de la Chine et de la Russie aux Nations-Unies sur la crise Syrienne témoigne du sérieux de ce nouveau G2 à devenir un vrai contrepoids aux ambitions souvent suicidaires de l’Occident. Et le monde ne peut que s’en féliciter. 3- LA GUERRE EN LIBYE A POUSSE AU RÉARMEMENT DE LA RUSSIE 4 jours seulement après le déclenchement des bombardements contre la Libye, c’est par la voix du premier Ministre Russe Vladimir Poutine, que l’Occident a été informé le 23 Mars 2011 de la fin des accords du désarmement stratégiques à peine conclus entre les États-Unis et la Russie. Ce dernier s’indignait de ce qu’il avait décrit comme une « agression de type médiévale » en concluant que cela était en train de devenir une tendance de la politique extérieure de Washington : les bombes tirées par centaines en une seule nuit sur l’ennemi désigné du moment. Le pire vient toujours de la bouche du premier Ministre russe qui nous informe que les Américains ont utilisé des avions d’attaque nucléaire (même si avec des armes non-nucléaires) comme les bombardiers furtifs Stealth B-2 Spirit qui ont frappé des objectifs civils en Libye, un pays ami qui avait pourtant signé tous les accords internationaux voulus par Washington pour abandonner tout programme nucléaire, civil ou militaire ; une véritable lâcheté : on s’assure que tu sois sans défense avant de venir t’assommer ; et M. Poutine de conclure : « Cela confirme que la Russie fait bien de renforcer ses capacités de défense ». Le lendemain, c’est le Ministre de la défense russe qui nous annonçait lui aussi la mort des accords de désarmement à peine signés un an auparavant avec Washington. Ainsi, pour la période 2011-2020 la Russie dope son armement d’un budget de 665 milliards de dollars pour construire : 5 véhicules spatiaux, 21 systèmes de défense missilistiques, 35 bombardiers, 109 hélicoptères de combat, 3 sous-marins nucléaires pouvant lancer des missiles nucléaires à 10.000 km de distance. Ainsi, dès 2012, l’armée russe sera équipée de nouveaux missiles intercontinentaux et bénéficiera d’un investissement de 2,6 milliards de dollars pour en développer de nouveaux types plus sophistiqués d’ici 2013. Et comme nous confirme le journaliste Italien Manlio Dinucci, avec la première bombe lancée sur Tripoli l’après midi du 19 mars 2011, l’Occident a mis le stop à la nouvelle ère de l’entente cordiale entre la Russie et les États Unis d’Amérique symbolisée le 8 Avril 2010 à Prague par la signature de ce fameux accord du désarment d’armes stratégiques et offensives dites START. Pourquoi ceci est une vraie mauvaise nouvelle pour l’Occident , parce qu’elle n’a plus d’argent. Le moindre dollar dépensé par Washington pour s’armer lui coûte en vérité le double puisqu’il doit l’emprunter sur les marchés et comme rien n’est prévu pour rembourser le capital, les seuls intérêts au bout de quelques années feront que ce 1 dollar coûtera en vérité 4 ou 5 alors que les 665 milliards de dollars de la Russie sont de l’argent frais de sa vente du gaz ou du pétrole.

4- UNE EUROPE ENCORE PLUS HORS JEU

La décision la plus dé-raisonnée des leaders politiques de l’Union Européenne de ces 5 dernières années a été celle de tourner le dos à la Russie et de pousser cette dernière dans la nouvelle alliance avec la Chine. La Russie a clairement exprimé son opposition à la guerre contre la Libye, elle a dénoncé le projet d’assassinat du Guide Libyen, mais l’Europe l’a ignorée et a mis en sourdine ses préoccupations et les solutions qu’elle proposait pour la résolution de la crise libyenne, préférant l’alliance de fortune avec son ancien allier d’hier, mais son vrai ennemi aujourd’hui notamment sur les questions financières et monétaires. A partir du moment où pour apporter la paix en Europe, la Russie avait dissout le Pacte de Varsovie et n’avait opposé aucun véto pour l’entrée dans l’Union Européens de certains de ses anciens pays satellites, la sagesse aurait dû guider les actions des dirigeants Européens en les amenant à exiger et obtenir des Américains la dissolution de l’OTAN, pour passer à la mise sur pied d’une vraie armée européenne inclusive de la Russie. Au lieu de cela, ils se sont contentés d’humilier la Russie et la contraindre à chercher plus à l’est de nouveaux partenariats où elle y a trouvé la Chine. La nouvelle alliance de ces deux géants fragilise encore un peu plus l’Europe qui est déjà un nain politique. La maladresse de la guerre en Libye a fait le reste. Ce ne sera pas la maigre consolation fêtée sur tous les médias européennes d’une poignée de manifestants à Moscou qui changera le cours de l’histoire qui est en train de s’écrire sans l’Europe. L’autre consolation de séquestrer un président africain en exercice, Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire et l’exposer à l’humiliation populaire dans un cirque européen dénommé Cour Pénale Internationale, n’offrira en rien à l’Europe le sérieux nécessaire pour faire partie du directoire du nouveau monde parce qu’elle est fortement restée prisonnière d’une conception vétuste et dépassée d’un monde qui a déjà son barycentre déplacé vers l’Asie. Ce n’est pas pour rien que la Russie est en train de mettre une importance stratégique renouvelée à sa ville plus à l’est : Vladivostok.

CONCLUSION

L’Afrique doit-elle se réjouir de cette réorganisation du monde ? Lorsqu’on est couché par terre, on ne peut plus avoir peur de tomber. Dans le système résultant de l’organisation du monde de la fin de la seconde guerre mondiale, l’Afrique alors sous occupation européenne n’a cessé de l’être malgré les opérations de maquillage ici et là portant le nom tout aussi provocateur et mensonger : indépendance. L’Afrique n’a rien à perdre dans cette nouvelle configuration du monde. Il faut espérer que le plus grand financeur des différents projets de l’Union Africaine, l’Algérie rejoigne très bientôt ce nouveau cercle afin que l’un de nous puisse véritablement porter la voie de plus d’1 milliard d’africains pour exiger et faire finalement respecter la souveraineté de notre continent. Selon les croyances ancestrales africaines, les morts ne sont pas morts. Ils deviennent tous des divinités. Nos morts de Abidjan, de Bouake, de Duékoué, de Sirtes, de Tripoli de Bani Walid, de Zliten etc. sont des dieux qui veillent sur nous. Leur sacrifice est en train d’offrir au monde entier un nouveau visage, une nouvelle gouvernance. La route est encore longue, mais le pas est déjà emboitée. Tant de douleur et de pleurs ont suivi et accompagné nos morts en 2011 vers leur place actuelle de divinité. Ce qui nous a donné la lucidité pour nous poser les bonnes questions sur nos partenariats et en déduire qui sont nos vrais amis qui sont fort heureusement ceux qui réorganisent le monde. Saurons-nous être suffisamment unis pour compter dans ce nouveau départ ? La jeunesse africaine est-elle suffisamment formée et avertie pour s’insérer demain la tête haute dans cette nouvelle donne qui se renforce toujours plus ? 2011 qui se termine a été une année tragique pour l’Afrique, mais les événements, aussi détestables soient-ils ont eu le mérite de réveiller beaucoup d’Africains qui ronflaient encore de leur long sommeil dogmatique, tellement les mensonges de l’Occident étaient gros comme un éléphant.

29/12/2011
Jean-Paul Pougala 

(*) Jean-Paul Pougala est un Camerounais, Directeur de l’Institut d’Études Géostratégiques de Genève en Suisse.

mercredi 28 décembre 2011

D'où viennent les manuscrits de la mer Morte et qui les a rédigés ?


IRIB- Les Manuscrits de la mer Morte auraient été écrits, au moins, en partie, par un groupe sectaire appelé les Esséniens; c'est ce qu'il ressort, d'après la découverte d'environ, 200 textiles, dans les grottes de Qumran, en Cisjordanie, où les textes religieux avaient été entreposés. D'abord, fouillé, par Roland de Vaux, dans les années 1950, le site de Qumrân, en Israël, suscite la polémique : alors que De Vaux pense que les manuscrits ont été écrits sur place, d'autres soutiennent qu'ils proviennent d'ailleurs. Les chercheurs sont divisés, quant à savoir qui a rédigé les Manuscrits de la mer Morte et sur la façon dont les textes ont atterri à Qumran. Cette nouvelle découverte pourrait, ainsi, aider à éclaircir ce mystère de longue date. L'étude révèle que tous les textiles étaient faits de lin, plutôt que de laine, textile utilisé dans l'ancien Israël. En outre, ils manquent de décoration; certains ont, en effet, été blanchis, alors que les tissus de l'époque ont souvent des couleurs vives. D'après les chercheurs, ces découvertes suggèrent que les Esséniens, une ancienne secte juive, auraient écrit quelques-uns des parchemins. Cependant, tout le monde n'est pas d'accord avec cette interprétation. Un archéologue, qui a effectué des fouilles, à Qumran, a expliqué que le linge pouvait très bien provenir de personnes fuyant l'armée romaine, après la chute de Jérusalem, en 70 après JC, et qu'ils ont, en fait, été chargés de mettre les rouleaux, dans des grottes.

lundi 26 décembre 2011

la France.....n'a jamais commis de genocide

DES CERVELLES INCARCEREES OU LE TOTALITARISME PSYCHIQUE


Il existe deux formes de totalitarisme.

Le plus dénoncé, parce que le plus manifeste, est celui qui sévit encore dans des pays à l’expérience démocratique nulle, ou limitée, et contre lequel se trouve régulièrement lancée, s’il s’agit de pays faibles du Sud, la meute des chiens atlantistes ou onusiens. Il opère selon une contrainte règlementaire, qui se traduit souvent par une contrainte physique des individus, voire par leur assassinat, pour imposer à leur multitude, la loi d’une oligarchie. Cependant, celui-ci conserve à ces individus la pleine conscience de la “contrainte” dont ils sont victimes, donc de son “anomalie”, et il entretient par cela même, la détermination de ses victimes à lutter contre lui.

Il n’en est pas du tout de même de la seconde forme de totalitarisme, celle terrifiante, qui s’est emparée des démocraties occidentale, et qui opère non pas par la contrainte des individus, mais par la “programmation” psychique de ceux-ci, pour que leur “volonté” soit de se soumettre eux-mêmes, à la loi de l’oligarchie, et de s’en faire les plus farouches défenseurs, au nom de la préservation de leur bonheur démocratique, loi dont ils sont alors convaincus, qu’elle est l’expression de la volonté d’une majorité du peuple.

Le caractère implacable de ce totalitarisme psychique, c’est que n’opérant pas par la contrainte, il n’est jamais combattu, d’autant que sous l’appellation de “démocratie”, terme suggérant un “exercice du pouvoir par le peuple”, mais dont personne ne se préoccupe d’en vérifier la pertinence, sacrifier à ses rites, devient une obligation morale pour tout un chacun.

La programmation psychique s’exerce bien sûr selon plusieurs axes, et ses procédures anciennes furent basées sur ce besoin fondamental de “gratifications” qui habite l’individu, gratifications qui ne valent bien sûr comme telles, que comme étant les formes d’un privilège. Ce fut donc tout d’abord, un besoin inavouable d’injustice en leur faveur, qui a constitué la faiblesse des individus, qu’ont exploité avec succès les manipulateurs. Ceci, en leur procurant, comme avec la bouteille qu’on tend à l’alcoolique, les délices, ceux d’une image gratifiante d’eux, en opposition d’une image dégradante des autres, justifiant ainsi leur prétention malsaine sur ces autres.

Bien sûr, cette prétention sur les autres n’est pas une nouveauté de notre époque, puisqu’elle fut à l’origine il y a plusieurs siècles, de la proclamation de la nécessité de faire acquérir à ces autres la “vraie foi”, puis plus tard, de les gagner à la “civilisation”. Cependant, il ne s’agissait alors pour certaines nations, que de tirer avantage par domination des autres, les perdants étant ces peuples soumis. La nouveauté de notre époque, c’est que la soumission de nations étrangères, n’est plus devenue qu’un instrument dans les mains des manipulateurs, qui, en fournissant à leur nation les prétextes lui conférant en quelque sorte une légitimité, pour abuser sans gène des autres, tels que la supériorité nominale de sa race, ou sa vocation historique, obtiennent en retour de cette gratification narcissique, son alignement sur leurs thèses extrêmes, et sa soumission aux nécessités de leur entreprise. En réalité, le but de la manœuvre n’est donc pas tant dans ce cas, de dominer les autres peuples, qu’on oublie bien vite après avoir dévasté leurs pays, mais de maitriser totalement celui auquel on offre un prétexte, à donner libre cours à ses bas instincts, et qui dès lors vient manger dans votre main.

C’est donc au nom de la “démocratie” qu’elles se doivent, du haut de leur supériorité nominale, d’apporter aux peuples “mineurs” du reste du monde, afin du salut de leur citoyens, que les manipulateurs sont parvenus à satisfaire le besoin narcissique de leurs nations, de se savoir exceptionnelles, serait-ce au prix de massacres et de dévastations, en leur faisant adopter à cette occasion et le plus tranquillement du monde, au nom de la sécurité nationale, des dispositions de contrôle administratif, totalement attentatoires à leurs propres libertés.

Cette manœuvre s’est accompagnée du fait que, par l’outrance verbale, et grâce à la manipulation médiatique, l’oligarchie est parvenue à faire en sorte que dans la conscience des citoyens, seules les “appellations” possèdent désormais par elles-mêmes, une valeur, mais pas la réalité qu’elles dénomment. C’est ainsi qu’une grande nation “démocratique”, a vu lors d’une élection, triompher un candidat qui avait pourtant recueilli sur son nom, moins de voix que l’autre, puis que la tempête Katrina, a révélé toute la misère intégrale des quartiers d’un pays déclaré pourtant comme étant “le plus riche du monde”, et que de la même façon, la nation déclarée “la plus puissante du monde”, n’a pas gagné un seul des conflits dans lesquels elle s’est trouvée engagée depuis soixante ans, si on comprend bien sûr, que la seconde guerre d’Irak n’est que la conclusion logique de la première...

Partant de là, il suffit aux flatteurs de déclarer leur nation, “pays de la liberté”, même s’il s’agit en réalité, de celui qui retient dans ses geôles, un nombre ahurissant de ses citoyens, et qui a bâti sa fortune grâce au travail forcé de milliers de captifs, ou comme d’autres encore, “pays des droits de l’homme”, même si là, on y soumet les immigrés, et ceux des quartiers, aux pires atteintes à la dignité humaine.

Pour les nationaux de ces pays, tout cela, c’est à dire la réalité des faits, n’est d’aucune importance, car ce qui compte avant tout pour eux, c’est que les bobards soit justement suffisamment gros, pour qu’ils puissent cacher derrière, leur crainte d’affronter l’oligarchie. Ils justifient alors leur “à plat ventrisme”, en feignant tout simplement d’avoir été trompés, et se plaisent à se convaincre, que les autres sont bien ce qui justifie leur devoir de les combattre, c’est à dire des peuples fantômes, vivant sous la coupe de “tyrans”, ennemis de la liberté et de la démocratie.

Ainsi donc, les citoyens des nations qui face à l’histoire, se sont montrées et de très loin, les plus bellicistes, les plus brutales, les plus arrogantes et méprisantes des autres, qui n’ont pas hésité à s’accaparer la terre des autres, et ses richesses, après les avoir massacrés ou soumis en esclavage, qui se trouvent systématiquement des occasions de conflits, aux quatre coins de la Terre, et qui par deux fois déjà, on engagé toute la planète dans leur furie guerrière dévastatrice, ces citoyens mêlent leurs cris à ceux des loups, pour clamer que ce sont les autres qui sont dangereux, et qu’il convient de les abattre avant qu’ils ne le soient davantage !

Comment voulez-vous que ceux qui ont accepté avec délectation, de se voir aussi “beaux” qu’on le leur dit, manquent de considérer dans le même temps que les autres sont aussi “mauvais”, qu’on le leur dit ? C’est une fois qu’ils ont bien caressé dans le sens du poil, ceux qu’ils veulent soumettre, que la parole des manipulateurs devient la plus redoutable.

Car, une fois qu’il ont laissé commettre par d’autres, les crimes les plus abominables en leur nom, c’est à dire au nom de leur prétention narcissique selon laquelle il leur appartient d’enseigner aux autres, la bonne façon d’être, et si besoin est, de les contraindre afin de ce mieux être, même si les intervenants vont bien au-delà de ce qui leur aurait paru convenable, les citoyens n’ont comme choix, que de dénoncer l’oligarchie qu’ils ont un moment suivie, et d’avouer par cela leur très lourde faute, face à un triste bilan de dizaines de milliers de morts, ou s’enfermer dans le déni, et continuer à feindre dans la justesse de leur cause.

C’est donc curieusement, en provoquant chez leurs partisans un trouble de conscience, en les mouillant jusqu’au cou dans les pires cruautés perpétrées en leur nom, alors qu’il est clair que ceux-ci ne désiraient pas que les choses se passent ainsi, que l’oligarchie s’assure de la continuité de leur “suivisme”, puisque ces gens ne peuvent se dédire, et afficher ainsi leur totale inconséquence, quant à des choses aussi graves. C’est ce qui explique que Britanniques et Américains ont reconduit aux affaires, ceux-là qui les avaient engagés dans une guerre désastreuse, alors même qu’à cette époque, il avait déjà clairement été établi, que les raisons ayant justifié cet engagement, étaient totalement mensongères. Mais ces peuples ne pouvaient se voir à ce point, coupables, et ils ont utilisé le désastre économique, plutôt que le désastre militaire où leur responsabilité était engagée, et qui se trouve pourtant à l’origine du premier, pour décider de se séparer de ces chefs mabouls.

Un autre axe de la manipulation du peuple par l’oligarchie, à constitué pour elle à faire d’un bon nombre de citoyens, des “spectateurs”, avec comme conséquence de leur enlever toute responsabilité quant au “spectacle du monde”, dont la raison de ce qui s’y passe, masquée par des artifices d’appellation tels que celui de “communauté internationale”, et autres fictions du genre, ne semble nullement les impliquer. Ces “fictions d’institutions”, sont censées véhiculer une volonté exprimée des peuples, ou pour le moins, de leur dirigeants rassemblés, ce qui leur conféreraient alors légitimité et autorité. Or, ni les uns ni les autres, ne sont en fait jamais consultés pour constituer cet avis prétendu international, et les citoyens et les dirigeants de la plupart des pays, découvrent tout simplement les humeurs de la dite communauté internationale, par la voix des éternels hérauts des imprécations des nations occidentales qui, de toute évidence, la constituent à elles seules.

Mais, pire encore que le fait qu’ils ont totalement été démunis de leurs responsabilités, tout ces gens réduits en “spectateurs”, sont en réalité des citoyens qui se trouvent “en attente”, selon le sens fondamental du terme “spectacle” et de fait, fatalement immobilisés et “soumis”, selon cette attente. L’immobilisme total des gens de ce pays, alors même que tout y est problème, manifeste parfaitement le fait qu’ils attendent tous confusément, que quelque chose qui serait précisément de nature à rompre l’immobilisme “se passe”, sans qu’à aucun moment, ils n’imaginent devoir en être les initiateurs. Evidemment, si tout le monde attend après tout le monde, cela risque de durer...

Enfin, un autre axe de domination de l’oligarchie, c’est de permettre très habilement, la tenue d’élections “libre”, ce qui suffit pour la plupart des gens, comme gage de démocratie, et ce qui la met à l’abri d’être dénoncée et combattue comme étant justement une oligarchie. Ceci, en s’étant assurée bien sûr, qu’il n’y ait pas de véritable choix. En effet, depuis quelques années déjà, nous n’avons à choisir en ce pays, qu’entre deux partis de droite, dont l’un des deux est dit de gauche, mais célébrant les mêmes principes libéraux, et ne différant que selon quelques accessoires.

Dès lors, il n’est absolument pas nécessaire pour cette oligarchie, d’utiliser tous ces moyens minables et primaires, des régimes totalitaires qui opèrent par la contrainte de corps, en privant les gens de liberté, ou en faussant des élections ou même, en refusant carrément de les tenir. Car c’est bien plus subtilement, en satisfaisant des citoyens, avides de gratifications, qu’on leur distille sur le dos des autres peuples, et pour lesquelles ils sont prêts à “suivre”, en les intimidant par une langue de bois leur signifiant le bien et le mal selon un fait majoritaire, qui est censé suffire à la consécration de la vérité, en les empêchant de dénoncer le crime auquel ont les a fait participer, en les tenant en respect, devant des écran de télévision ou d’ordinateur “inhibiteurs”, et en les conviant à des élection libres, où elle se fait choisir en rose ou en kaki, que l’oligarchie parvient à les soumettre avec leur propre acquiescement.

C’est du grand art...


Paris, le 24 décembre 2011
Richard Pulvar

Et si les meurtres des Africains commandités par Obama et Sarkozy répondaient à un rituel démoniaque



L'année est passée ; nous entrons en période électorale aussi bien en France qu'aux USA. 2011 a été pour l'Afrique et les Africain-descendants, l'année de toutes les souffrances, de toutes les humiliations; Comme par hasard ceux qui ont ordonné ces guerres sont deux chefs d'Etat qui postulent pour un nouveau mandat : Obama et Sarkozy. Pourquoi faire assassiner tant de monde en période pré-électorale ? La question mérite toute notre attention.

Le scepticisme est mon autre nom ; je n'ai jamais réellement cru au merveilleux, au magique, au surnaturel, à la sorcellerie... Je n'ai jamais cru que les Illuminati pratiquaient des rites ; je n'ai jamais cru au pouvoir que l'on donne aux Franc-maçons, à la Rose croix et à tous ces ordres qui pullulent et à qui le commun des mortels prête un pouvoir surnaturel... Non, je n'ai jamais cru en toutes ces choses qui se déroulent dans les sous-bois et les sous-terrains des grandes villes, à ces soi-disant sacrifices humains, ces invocations, ces trucs, ces machins. Par contre, j'ai toujours cru au pouvoir des lobbying financiers ou politiques, à l'accointance entre le monde des affaires et le monde politique...

Je n'ai jamais cru en tout çà, pourtant à force d'en entendre parler, à voir l'illogisme qui sous-tend certaines guerres ou meurtres, je m'interroge. Etait-ce nécessaire de tuer Khadafi et avec une telle violence ? Etait-ce nécessaire d'éliminer 100 000 Libyens et de partir en courant, abandonnant le pays dans un état de destruction indescriptible ? Pourquoi avoir mené cette guerre in fine, puisque aujourd'hui, les membres du CNT se battent entre eux, s'entre tuent, que le pays est incontrôlable ? Etait-ce nécessaire ?

Je m'interroge. Ma grand-mère aurait parlé de sacrifice. Elle aurait dit que Obama et Sarkozy auraient pactisé avec les ténèbres pour se faire ré-élire. Grand-mère aurait dit que versé le sang de Khadafi était un rituel diabolique, que les esprits auraient demandé ce sacrifice là aux deux présidents pour assurer leur ré-election.
Grand-mère aurait dit beaucoup de choses... Et moi j'aurais souri.

J'aurais souri. Mais aujourd'hui, à bien y réfléchir, je n'ai pas un sourire aux lèvres.

Calixthe Beyala

vendredi 23 décembre 2011

Le vaccin contre le cancer du poumon nous vient de Cuba

La Havane (NOVOpress) – La nouvelle pourrait faire grand bruit : les chercheurs cubains ont en effet annoncé que le CIMAVAX EGF, un vaccin cubain contre le cancer du poumon aurait prouvé son efficacité. Depuis 25 ans, la recherche contre le cancer était une priorité de Cuba. Il se pourrait que des millions de personnes dans le monde puissent ainsi être sauvées

Le cancer du poumon est considéré comme l’un des cancers les plus graves, fréquents et mortels au monde. L’Organisation mondiale de la santé a fait savoir que cette maladie tue chaque année 5 millions de personnes, et que la tendance est à la hausse. On estime qu’en 2030 8 millions de personnes mourront par an de cette maladie. A Cuba, ce sont 20 000 personnes qui en meurent chaque année.Le vaccin thérapeutique Cimavax EGF est ainsi le résultat de 25 ans de recherche sur les maladies associées au tabagisme.

Le docteur Gisela Gonzalez qui a dirigé l’équipe de chercheurs de La Havane pense que grâce à ce médicament le cancer du poumon pourrait devenir une maladie chronique contrôlable, car le vaccin favorise la génération d’anticorps contre les protéines qui déclenchent la prolifération sans contrôle des cellules cancérigènes.

Le vaccin est appliqué chez des patients souffrant de cancer du poumon très avancé ( stade 3 et 4) qui n’ont pas de réponse positive à d’autres traitements comme la chimiothérapie et la radiothérapie. Il améliore de façon significative la qualité de la vie des patients en stade terminal. Ce vaccin sera prochainement administré dans quelques jours à un groupe de patients britanniques.

mardi 20 décembre 2011

Les deux plus petites exoplanètes découvertes grâce au satellite Kepler


Des astronomes ont annoncé mardi 20 décembre la découverte des deux plus petites exoplanètes jusque-là détectées : elles ont une taille similaire à celle de la Terre et tournent autour d'une étoile semblable au Soleil, selon une étude publiée en ligne par la revue scientifique Nature. Ces deux planètes ont été découvertes par le satellite Kepler, de la Nasa, qui a la charge de traquer les planètes habitables dans l'Univers.

Le diamètre de l'une d'elles (Kepler-20f) dépasse de très peu (+3%) celui de la Terre. Quant à Kepler-20e, son rayon est un peu plus petit (-13%) que celui de notre planète, voire légèrement inférieur à celui de Vénus. Auparavant l'exoplanète la moins grosse détectée était environ 1,4 fois plus large que la Terre, relèvent François Fressin de l'université de Cambridge (Etats-Unis) et les autres signataires de l'étude.

Semblables mais inhabitables

Beaucoup plus proches de leur étoile que la Terre du Soleil, les deux nouvelles exoplanètes parcourent leur orbite en moins d'un mois (19,6 jours pour Kepler-20 f et 6,1 jours pour Kepler-20e). Elles pourraient être rocheuses comme la Terre, selon les déductions des astronomes. Mais les températures à leur surface sont trop élevées pour qu'elles puissent abriter la vie.

Selon les astronomes, seulement trois exoplanètes se trouveraient dans une zone "habitable", où l'eau pourrait être liquide et la vie possible : Kepler-22b, située à environ 600 années-lumière, dont la température de surface serait de 22 degrés Celsius, ainsi que Gliese 581d et HD 85512b, toutes deux à quelques dizaines d'années-lumière. La découverte de Kepler 22 avait été officialisée le 5 décembre dernier.

Depuis la découverte de la première exoplanète en 1995, plus de 700 planètes en orbite autour d'autres étoiles que le Soleil ont été détectées, selon l'encyclopédie des planètes extrasolaires. La plupart sont des géantes gazeuses semblables à Jupiter.

FTVi avec AFP

Bientôt un médicament pour devenir ''bon''

Des scientifiques travaillent sur de nouveaux types de médicaments qui pourraient sérieusement mettre à mal la profession de gardien de prison. Le remède possède la particularité de rendre les gens "bons". L’avènement d’une société améliorée grâce aux médicaments est en marche.

Les blouses blanches pensent sérieusement que ces pilules remplaceraient une peine de prison. De ces substances, l’humanité puiserait aussi la force nécessaire pour trouver des solutions globales à ses problèmes car elles permettent d’améliorer l’empathie envers autrui. Un nouveau champ scientifique, dont il est d’ailleurs question dans une partie du livre Enhancing Human Capacities, a été ouvert.

Le Dr. Guy Kahane, une huile de l’Oxford Center for Neuroethics, affirme que "La science a ignoré la question de l’amélioration de la morale, mais la chose va de plus en plus s’imposer dans les débats car de nombreuses recherches montrent que certains médicaments influencent la réaction des gens face à un dilemme moral : ils sont plus empathiques, soudés s’ils sont dans un groupe, l’agressivité est également réduite". Mais d’après lui, il est "très improbable que les gens se ruent sur des pilules pouvant les rendre meilleurs !". Plutôt partisan pour une administration massive, il pense sérieusement que l’humanité pourrait régler ses problèmes.

Moins enthousiaste pour un futur de bisounours médicamenteux, Ruud ter Meulen, scientifique à l’Université de Bristol, pointe notamment les problèmes rencontrés avec l’Oxytocin. "Même si elle rend plus coopératif au sein d’un groupe, elle réduit l’empathie pour les gens extérieurs au groupe". Il souhaite que de tels médicaments soient utilisés uniquement dans le milieu carcéral.
Et vous, vous seriez prêts à prendre une pilule qui rend gentil ?

Via The Guardian

La décennie qui a signé la fin de cinq siècles d’hégémonie absolue occidentale sur le reste de la planète


« Il ne faut pas franchir l’Euphrate. Au delà de l’Euphrate, c’est le domaine des aventuriers et des bandits » Testament d’Auguste (1)

Que n’a-t-on révisé nos classiques ? Décideurs, intellectuels médiatiques évolutifs, tous ces transfuges qui ont franchi l’Euphrate par leur bellicisme effréné, reniant leur conviction de jeunesse par vanité sociale, cupidité matérielle ou assujettissement communautariste.

La prophétie d’Auguste semble se réaliser. L’Afghanistan et l’Irak, les deux points noirs du XXI me siècle naissant auront été le cauchemar de l’Occident. L’Afghanistan, le Vietnam de l’Empire soviétique, est devenu à son tour le nouveau Vietnam américain, solidement quadrillé par des puissances nucléaires, la Chine, l’Inde et le Pakistan, désormais interlocuteurs majeurs de la scène internationale, alors que l’Irak, victime collatérale d’un jeu de billard pipé par George Bush Jr, relayait l’Afghanistan dans sa fonction de point de fixation des abcès du Moyen orient, le dérivatif au conflit palestinien.

1- Une stratégie cathartique

Que n’a-t-on révisé nos classiques ? Particulièrement Rudyard Kipling (2), son « Fardeau de l’Homme blanc », lointaine préfiguration de la mission civilisatrice de l’Occident, et son « Grand jeu » afghan, lointain précurseur du « Grand Moyen Orient ». A deux siècles de distance, en dépit des avatars, sous des vocables variés, la même permanence, un même objectif, pour une même fixation, qui mutera vers un abcès de fixation.

La stratégie cathartique initiée entre les anciens partenaires essentiels de l’époque de la guerre froide soviéto-américaine, -les islamistes de la mouvance saoudienne anti-soviétique et leur parrain américain- a surtout démontré la corrosivité de l’instrumentalisation abusive de la religion comme arme du combat politique et mis à nu la cécité politique américaine. Elle a révélé la vulnérabilité de l’espace national des Etats-Unis, en même temps que l’impéritie des dirigeants arabes, la vacuité intellectuelle de leurs élites et l’inanité d’un ravalement de façade d’édifices lézardés du système politique arabe tel qu’il a fonctionné depuis l’indépendance des pays arabes au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945).

Première illustration à l’échelle planétaire des guerres asymétriques de l’ère post-communiste (3), visant la déstructuration de l’adversaire à défaut de sa destruction, le « Mardi Noir » américain- l’implosion de bombes humaines volantes contre les symboles économiques et militaires de la puissance américaine, le Pentagone à Washington et les tours jumelles du World Trade Center de New York- a constitué la première irruption brutale en temps de paix sur le territoire d’un état occidental de crimes de masses indifférents à la qualité sociopolitique des victimes. S’il a modifié radicalement les formes du combat politico-militaire, il a tout autant constitué un acte de rupture avec l’ordre arabe ancien.

2- L’Irak huit ans après, l’hécatombe des « faiseurs de guerre ».

Huit ans après, alors que la nouvelle administration démocrate de Barack Obama annonçait la fin des missions de combat de l’armée américaine en Irak, le 21 août 2010, trente cinq des principaux protagonistes occidentaux de l’intervention anglo-américaine étaient déjà passés à la trappe de l’histoire depuis la chute de Bagdad, le 8 avril 2003. L’hécatombe des « faiseurs de guerre » comporte les cinq proconsuls américains en Irak (Général Jay Garner, Paul Bremer, John Negroponte, Zalmay Khalil Zadeh, Ray Crocker) et les trois commandants en chef, (Tommy Franks, Ricardo Sanchez et John Abizaid), record mondial absolu de rotation, sans compter les dommages collatéraux. A chaque mois, sa victime expiatoire, avec une régularité de métronome.

Le premier dans l’ordre des disparus a été le général Jay Garner, premier gouverneur militaire américain de l’Irak, relevé de son poste en mai 2003 pour avoir manqué de diplomatie, suivi trois mois plus tard, en juillet 2003, par le Général Tommy Franks, le commandant en chef du CENTCOM, le commandement central de la zone intermédiaire entre l’Europe et l’Asie, qui englobe les théâtres d’opération d’Afghanistan et d’Irak. L’homme, couvert de gloires pour avoir mené à bien ses deux guerres, a demandé sa mise à la retraite anticipée, dépité d’avoir échoué dans la stabilisation de l’Irak de l’après guerre.

Deux autres généraux ont payé le prix du scandale des tortures à la prison d’Abou Ghraieb, à Bagdad : le général Janis Kirkpatrick, une femme, responsable en chef des prisons, qui a supervisé les tortures, ainsi que le général Ricardo Sanchez, commandant opérationnel pour l’Irak, qui a demandé sa mutation vers l’Allemagne, de crainte de servir de fusible pour les bavures américaines. Sanchez a quitté son poste en Août 2004, un mois après le départ anticipé de Paul Bremer. Le 3me commandant en chef, le libano américain John Abizaid, a cédé la Place à l’Amiral William Fatton, début 2007, victime du rapport Baker Hamilton, critique sur les revers militaires américains en Irak.

Le spectacle affligeant de l’évacuation de Paul Bremer a d’ailleurs gommé dans la mémoire la destitution de la statue de Saddam Hussein et renvoie aux pires images de la débandade du Vietnam. Le départ précipité du pro consul américain, s’engouffrant à bord d’un hélicoptère les moteurs allumés, rotors en action, a propulsé dans l’opinion l’image d’un homme pressé de se décharger de ses responsabilités.

Pour un homme réputé pour sa fermeté dans la lutte anti-terroriste, l’image contraire a prévalu. Celle d’un homme qui bat en retraite, l’image d’un sauve qui peut, d’une Amérique encore assommée par la virulence de l’opposition populaire irakienne à sa présence. Une image qui a renvoyé aux pires images de la Guerre du Vietnam, surtout à la plus célèbre d’entre elles, celle de l’hélicoptère s’élançant du toit de l’ambassade américaine avec le personnel de la mission diplomatique à bord, le jour de la chute de Saigon, le 30 avril 1975.

L’Amérique a raté sa sortie symbolique d’Irak, tout comme elle avait auparavant perdu sa guerre psychologique dans la bataille de l’opinion, tout comme elle patauge militairement dans sa guerre contre le terrorisme. La photo du proconsul américain conversant, dans une sorte de comédie imposée, avec des affidés bedonnants et sans âme, avachis sur un fauteuil, tel premier ministre Iyad Allaoui, l’agent patenté de la CIA, promu par le fait du prince, premier ministre fantoche d’un pays fantôme, va gommer dans la mémoire collective celle de la destitution de la statue de Saddam Hussein sur la Place Fardaous, à Bagdad, le 8 avril 2003, jour de l’entrée des troupes américaines dans la capitale irakienne.

Autant la mise en scène de la destitution de la statue présidentielle était une mystification, autant le transit du pouvoir du 28 juin a été une réalité. Cruelle. A la mesure des déboires des Etats-Unis en Irak. Son successeur John Negroponte, l’homme de la déstabilisation du Nicaragua sandiniste et du blocus du port de Managua, tiendra lui aussi un an avant de réfugier dans le confort douillé des Nations unies en tant qu’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’organisation internationale.

2004 a également vu la démission de David Key, le chef du corps des inspecteurs américains, qui a voulu renoncer à ses responsabilités en signe de protestation contre les défaillances de son service dans la recherche des armes de destruction massive. Le corps des inspecteurs américains comptait 1.400 membres. Key a estimé que son service et l’ensemble de l’administration républicaine avaient failli dans sa mission. Il en a tiré les conséquences, les autres dirigeants américains ont été conduits à assumer leurs responsabilités ou servir de fusible pour masquer les défaillances de l’administration Bush ou ses mensonges. Il en été ainsi de Georges Tenet, ancien chef de la CIA (service de renseignements américains) qui se targuait de fournir des preuves en béton, sur les armes de destruction massive (ADM) a été relevé de son poste en juin 2004, ainsi que son adjoint pour les opérations spéciales clandestines, James Javitt.

Beaucoup d’ailleurs au sein de la haute administration républicaine sont passés à la trappe : Colin Powell, premier secrétaire d’Etat afro américain, s’est désolidarisé de l’équipe néoconservatrice, inconsolable d’avoir été piégé par l’éprouvette de farine qu’il avait brandie en guise de preuves quant à l’existence de produits nucléaires en Irak, une prestation qui demeurera, de son propre aveu, une « tâche » dans son parcours auparavant exemplaire. Ronald Rumsfeld, un des deux architectes de cette guerre avec le vice-président Dick Cheney, a été évincé de son poste de secrétaire à la Défense après la déroute électorale républicaine de novembre 2006, de même que l’ultra faucon John Bolton de son poste d’ambassadeur aux Nations unies, ainsi que Scott Libby, du cabinet du vice président, coupable d’avoir cherché à discréditer et de déstabiliser un diplomate américain John Watson, qui avait conclu à l’absence de transaction atomique entre le Niger et l’Irak, en révélant l’identité professionnelle de son épouse (un ancien de la CIA), crime fédéral par excellence.

L’Affaire « Valérie Palme » du nom de l’épouse de l’ambassadeur à l’activité dévoilée, a valu à Scott Libby une condamnation à trente mois de prison, en juin dernier 2007. Larry Franklin, un des collaborateurs des ultra faucons, le tandem Paul Wolfowitz et Douglas Faith, respectivement N° deux et trois du ministère de la défense, soupçonné d’espionnage pour le compte du lobby juif américain et d’Israël dans la préparation de la guerre, a été sanctionné, avant que Karl Rove, ancien secrétaire général adjoint de la Maison Blanche, ne quitte son poste en septembre 2007.

Parmi les autres protagonistes de l’invasion américaine, l’ONU paiera, la première, son lourd tribut de sang avec l’attentat aussi spectaculaire que meurtrier contre le brésilien Sergio Vieira de Mello, Haut Commissaire aux Droits de l’Homme des Nations unies, le 20 Août 2003, qui a ravagé le siège de l’organisation internationale dans la capitale irakienne faisant 22 morts, dont 16 fonctionnaires internationaux. Au niveau de la coalition, un des fleurons de la coalition, José Maria Aznar (Espagne) a été désavoué par le corps électoral.

L’Espagnol a été éliminé de la vie politique pour cause de mensonge pour avoir mis en cause l’ETA, l’organisation séparatiste basque dans les attentats de Madrid, qui avaient fait, le 14 mars 2004, 1.400 victimes, et non les islamistes, afin de détourner l’attention sur sa responsabilité dans l’implication de son pays dans la guerre d’Irak. Victime du syndrome irakien, le chef d’état major interarmes américain, le Général Peter Pace, un homme proche de Donald Rumsfeld et qui a participé activement aux guerres d’Afghanistan et d’Irak, cessera ses fonctions en septembre, « par crainte d’une nouvelle controverse sur l’Irak », à la reprise des travaux du congrès américain pour la dernière année du mandat du président.

3- Tony Blair « Lord Balfour du XXIe siècle »

Le dégagement quasi-simultané de la scène internationale de deux artisans majeurs de l’invasion de l’Irak, le premier ministre britannique Tony Blair et le président de la Banque Mondiale, Paul Wolfowitz, fin juin 2007, a signé symptomatiquement l’échec de l’aventure américaine en Mésopotamie. Au terme de dix ans de pouvoir (1997-2007), l’ancien jeune premier de la politique britannique a quitté la scène publique affligé du quolibet accablant de « caniche anglais du président américain » et d’un jugement peu flatteur sur son action, le plus mauvais bilan travailliste depuis Neville Chamberlain, en 1938, (responsable des accords défaitistes de Munich face à l’Allemagne hitlérienne), et Anthony Eden, maître d’œuvre du fiasco de Suez, l’agression anglo-franco-israélienne contre l’Egypte nassérienne, en 1956 » (4), selon l’expression du journaliste anglais Richard Gott.

Sa nomination comme émissaire du Quartet pour le Moyen-Orient est apparue comme un lot de consolation de la part du fidèle allié américain, mais l’activisme belliciste qu’il a déployé tout au long de son mandat (Guerre du Kosovo, Guerre d’Afghanistan, Guerre d’Irak) et sa nouvelle implication dans le conflit israélo-arabe, lui a valu de la part de l’opinion arabe le sobriquet du « nouveau Lord Balfour du XXI me siècle », par référence au rôle joué par son prédécesseur anglais dans le surgissement du problème palestinien. Partenaire privilégié de l’aventure américaine en Irak, le Royaume Uni en a lui aussi payé le prix fort.

Outre l’attentat de Londres et le suicide du scientifique David Kerry, Alistair Campbell, le « spin doctor » par excellence, le plus en vogue des manipulateurs de l’opinion, ancien conseiller du premier ministre britannique Tony Blair, a été sacrifié par son mentor, en 2004, avant que le premier ministre lui-même ne cède la place à son rival travailliste Gordon Brown, en juillet 2007.En Irak, le sort d’Ahmad Chalabi illustre le statut singulier des supplétifs des forces d’occupation et mérite à ce titre réflexion.

Opposant notoire au régime baasiste, partisan farouche de la guerre, protégé de l’ultra faucon, Paul Wolfowitz, secrétaire adjoint à la défense, premier responsable de l’autorité transitoire, Chalabi, le propagateur des thèses américaines sur la présence d’armes de destruction massive en Irak, sera sacrifié sur l’autel de la raison d’état en vue de donner satisfaction à la Jordanie, un des piliers de l’Amérique dans la zone, qui lui vouait une hostilité absolue.

L’homme lige des Américains a été dépouillé de ses attributs de pouvoir d’une manière humiliante, avec, en prime, l’imputation de tous les revers de ses alliés anglo-américains. Le sort des supplétifs n’est jamais enviable. Dans le camp adverse, la famille de Saddam Hussein a été littéralement décapitée, lui-même et son frère Barzane, pendus dans des conditions hideuses, alors que ses deux fils Ouddai et Qossaï et son petit fils, Moustapha, étaient auparavant tués lors d’un raid dans le nord de l’Irak, en 2003, de même que, quoique sur un autre registre, Abou Moushab Al Zarkaoui, chef opérationnel d’Al Qaida en Irak, en juin 2006.

Dans la configuration régionale de l’époque, le parrain idéologique du président américain, le premier ministre israélien Ariel Sharon, l’artisan de l’invasion du Liban, en 1982, le plus ferme partisan de l’invasion américaine de l’Irak, le tortionnaire de Yasser Arafat, le maître d’œuvre de la colonisation rampante de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, l’homme des assassinats extrajudiciaires contre les dirigeants islamistes Cheikh Ahmad Yassine et Abdel Aziz Rantissi, sombrait dans le coma, en janvier 2006, illustration symbolique de l’échec d’une politique de force. Son successeur, Ehud Olmert, plongera son pays dans une impasse par suite de deux déboires militaires le Liban (2006) et Gaza (2008) qui ont considérablement modifié la donne régionale et le climat psychologique de sa population.

René Naba

Références :

1- Premier empereur romain, Auguste d’abord appelé Octave puis Octavien est le petit-neveu et fils adoptif de César. Il parvient à laisser à la postérité l’image du restaurateur de la paix et de la prospérité. Sous règne, l’armée réformée définitivement une armée de métier. La charte militaire (condito militiae) lui donne son statut légal. Les effectifs sont fixés à 28 légions, soit 300 000 hommes auxquels viennent s’ajouter 50 000 hommes des contingents des alliés.

2- Joseph Rudyard Kipling : Bombay (Inde britannique) le 30 décembre 1865 – Londres 18 Janvier 1936, premier anglais à obtenir le Prix Nobel de Littérature (1907), est un auteur à succès de romans notamment du « Livre de la Jungle », « l’homme qui voulait être roi » et surtout de « Kim » dans lequel il forge la notion du « grand jeu » à propos de la rivalité des puissances coloniales en Afghanistan. George Orwel le qualifiera de « prophète de l’impérialisme britannique » et l’américain Henri James « L’homme de génie le plus complet que je n’ai jamais connu ».

3- Laurent Bonelli, chercheur en science politique à l’Université Paris X (Nanterre), in le Monde diplomatique N° Avril 2005 « Quand les services de renseignement construisent un nouvel ennemi ».

4 – « Départ sans gloire pour M. Anthony Blair », par Richard Gott, cf. « Le Monde diplomatique » juin 2007

lundi 19 décembre 2011

Le mystère du manuscrit de Voynich

Pesticides: les Français en ont plein le sang



Les Français ont plus de pesticides agricoles dans le sang que les Américains et les Allemands. C'est ce qui ressort d'une étude inédite de l'Institut national de veille sanitaire (INVS).


Les Français devancent les Allemands et les Américains au concours de celui qui a le plus de pesticides dans le sang. Les concentrations biologiques de plusieurs substances chimiques ont été mesurées, entre 2006 et 2007, par l'Institut national de veille sanitaire, sur un échantillon représentatif de la population (2000 adultes pour les métaux, 365 pour le mercure, 400 pour les pesticides et les PCB): les trois conclusions qui en découlent sont alarmantes.
Si les niveaux de plomb, cadmium, mercure, arsenic organique, sont stables ou en baisse, les pesticides, eux, sont présents dans notre sang à des niveaux au moins trois fois plus élevés que dans celui des Américains ou des Allemands. Ces pesticides sont largement utilisés en agriculture, en horticulture et pour un usage domestique (idéaux pour se débarrasser des insectes à la maison, désherber les allées, protéger les plantes du jardin, en finir avec les tiques et les puces de nos animaux de compagnie, ou les poux chez l'enfant).


Par ailleurs, il va peut-être falloir apprendre à aimer les trous dans les vêtements ou changer la ventilation dans les toilettes. En effet, les substances que l'on retrouve dans les produits antimites ou les désodorisants pour toilettes, véhiculent d'autres types de pesticides, dits "organochlorés". Or, mauvaise nouvelle, le taux de ces produits chimiques dans notre sang est dix fois supérieur à celui trouvé dans le sang des Allemands!
Pire encore, les PCB. Malgré leur interdiction totale dès 1979, ils sont encore largement présents dans notre environnement. Ils se sont disséminés dans l'air, le sol, l'eau, les sédiments, contaminant les plantes, les animaux et enfin les hommes. Présents à l'époque dans les encres d'imprimerie et les adhésifs, le site du ministère de l'Ecologie rappelle qu'ils ont aussi été utilisés comme huile pour les transformateurs et les condensateurs, ainsi que dans certains radiateurs ou autres équipements électriques. Ils ont servi de lubrifiant dans les turbines et les pompes, le traitement du métal, les soudures, les peintures et les papiers autocopiants sans carbone.
Toujours selon cette étude, la concentration des PCB dans Toujours selon cette étude, la concentration des PCB dans le sang des Français est plus élevée que chez nos voisins allemands et américains.


Annabel Benhaiem

Le citron est 10.000 fois plus puissant que la chimiothérapie !


Le citron (citrus) est un produit miraculeux pour tuer les cellules cancéreuses. Il est 10.000 fois plus puissant que la chimiothérapie.

Pourquoi ne sommes-nous pas au courant de cela?

Parce qu’il existe des laboratoires intéressés par la fabrication d’une version synthétique qui leur rapportera d’énormes bénéfices.

Vous pouvez désormais aider un ami qui en a besoin en lui faisant savoir que le jus de citron lui est bénéfique pour prévenir la maladie.

Son goût est agréable et il ne produit pas les horribles effets de la chimiothérapie.
Si vous en avez la possibilité, plantez un citronnier dans votre patio ou votre jardin.

Combien de personnes meurent pendant que ce secret est jalousement gardé pour ne pas porter atteinte aux bénéfices multimillionnaires de grandes corporations ?

Comme vous le savez, le citronnier est bas, n’occupe pas beaucoup d’espace et est connu pour ses variétés de citrons et de limes.

Vous pouvez consommer le fruit de manières différentes: vous pouvez manger la pulpe, la presser en jus, élaborer des boissons, sorbets, pâtisseries, …
On lui attribue plusieurs vertus mais la plus intéressante est l’effet qu’elle produit sur les kystes et les tumeurs.

Cette plante est un remède prouvé contre les cancers de tous types. Certains affirment qu’elle est de grande utilité dans toutes les variantes de cancer.
On la considère aussi comme un agent anti microbien à large spectre contre les infections bactériennes et les champignons, efficace contre les parasites internes et les vers, elle régule la tension artérielle trop haute et est antidépressive, combat la tension et les désordres nerveux.

La source de cette information est fascinante: elle provient d’un des plus grands fabricants de médicaments au monde, qui affirme qu’après plus de 20 essais effectués en laboratoire depuis 1970, les extraits ont révélé que:

Il détruit les cellules malignes dans 12 types de cancer, y compris celui du côlon, du sein, de la prostate, du poumon et du pancréas…

Les composés de cet arbre ont démontré agir 10.000 fois mieux que le produit Adriamycin, une drogue chimiothérapeute normalement utilisée dans le monde, en ralentissant la croissance des cellules du cancer.

Et ce qui est encore plus étonnant: ce type de thérapie avec l’extrait de citron détruit non seulement les cellules malignes du cancer et n’affecte pas les cellules saines.

source: alyaexpress


Attention 


Pas du tout certain que cet article soit viable ou pertinent, il faut toujours se méfier de ce genre d'articles, souvent il est exagéré...