samedi 15 octobre 2011

Le Dieu d'israel et Satan seraient une seule et même personne ?



Voici deux versets qui nous démontrent clairement comment les pratiques du Dieu d'israel ( yéhovah , el shadai ,Adonai) et de satan sont en réalité les mêmes .

2 Samuel 24:1 , La colère de Jéhovah s'enflamma de nouveau contre Israel, quand on excita David contre eux , en disant : Va , dénombre Israel et Juda . Le roi dit à yoab ...le chef des forces militaires qui était avec lui: parcours , s'il te plait ,toutes les tribus d'Israel , depuis dân jusquà beer sheba enregistrer le peuple et coup sûr je connatrai le nombre du peuple .
Et un peu plus loin dans :

Chronique 21:1 , Alors Satan se leva contre Israel et incita David à dénombrer Israel . David donc dit à yoab et aux chefs du peuple : Allez , comptez Israel depuis beer sheba jusqu'a dän ,puis apportez moi le resultat , afin que je sache quel est leur nombre ..


Telle est l'action de david sous le commandement de Satan ! C'est écrit dans la Bible.


Kimoto Ka

lundi 10 octobre 2011

Des "preuves irréfutables" de l'existence du yéti en Sibérie



Une délégation internationale de scientifiques a collecté des "preuves irréfutables" de l'existence du yéti dans la région russe de Kemerovo, en Sibérie, a annoncé l'administration régionale sur son site internet.
"Lors d'une expédition dans la grotte Azasskaïa, les participants ont collecté des preuves irréfutables démontrant que "l'homme des neiges" vit dans la (contrée de la) Choria montagneuse", explique le communiqué publié dimanche soir, sur la base des découvertes de chercheurs russe, américain, canadien, suédois et estonien.

"Des empreintes de l'homme des neiges, son antre supposée et différents marqueurs avec lesquels le yéti démarque son territoire ont été trouvés. Dans l'une des empreintes découvertes, le scientifique russe Anatoli Fokine a trouvé des poils appartenant potentiellement au yéti", selon la même source.

La région de Kemerovo souligne dès lors que ces trouvailles prouvent "à 95%" que l'homme des neiges vit "sur son territoire" et qu'elles seront "étudiées dans un laboratoire scientifique".

A ce titre les chercheurs de l'expédition ont milité pour la création à l'Université d'Etat de Kemerovo d'un centre d'étude du yéti, reprenant une proposition de l'administration régionale formulée en mars mais qui avait été rejetée alors par la faculté.

La région de Kemerovo cherche à développer le tourisme et organise régulièrement des événements autour du légendaire yéti, notamment des expéditions médiatisées. L'ancien champion du monde de boxe poids lourds WBA, le géant russe Nikolaï Valuev, a participé à l'une d'entre elles en septembre. (belga/7sur7)

Le génome du plus gros virus jamais découvert a été séquencé



En 2004, la découverte de Mimivirus (pour Mimicking-microbe virus, ou "virus imitant le microbe") et le séquençage de son génome avaient semé un trouble considérable dans la communauté des virologues et, plus encore, dans celle des spécialistes de l’évolution. C’était, selon le mot d’une biologiste canadienne qui découvrait la bestiole, "un chaînon manquant dont on ignorait qu’il manquait" : un virus plus gros et au génome plus vaste et plus complexe que bien des bactéries. La découverte d’un insecte de la taille d’un éléphant n’aurait pas été plus étonnante. Le record établi voilà un peu plus de sept ans par Mimivirus, avec son millier de gènes, vient toutefois d’être battu avec la découverte, par des chercheurs du laboratoire Information génomique et structurale (CNRS-Université de la Méditerranée), d’un nouveau virus géant. Ce dernier, baptisé Megavirus chilensis, a été découvert le long des côtes chiliennes, aux abords de la station biologique deLas Cruces.
Le génome de la bête, publié lundi 10 octobre dans la revue Proceedings of theNational Academy of Sciences (PNAS), est plus gros d’environ 6,5 % que celui de Mimivirus. Mais ce n’est pas tout. "Jusqu’à présent, les autres virus géants décrits depuis la découverte de Mimivirus était remarquablement proches de ce dernier, avec des génomes identiques à plus de 95 %, explique Jean-Michel Claverie, directeur de l’IGS et coauteur de ces travaux. C’est donc un peu comme si on avait retrouvé des isolats différents du même virus. Ici, une chose importante est que non seulement Megavirus chilensis est plus gros que Mimivirus, mais il est aussi très différent : il ne partage avec ce dernier que 50 % environ de son ADN."
DOIT-ON LE RATTACHER À L'ARBRE DU VIVANT ?
De fait, à la découverte de Mimivirus, un débat avait surgi sur la nature du génome monumental du nouveau venu. Celui-ci était-il un "vrai" génome ou n’était-il qu’une succession de séquences n’ayant jamais été fonctionnelles, ayant simplement été "empruntées" aux hôtes successifs infectés par le virus ? La controverse était d’autant plus aigüe que certaines séquences génétiques présentes dans l’ADN de Mimivirus ne pouvaient appartenir qu’à des êtres vivants : il s’agissait de séquences synthétisant des enzymes censées être l’apanage des organismes cellulaires. C’est-à-dire l’apanage de la vie, telle qu’elle était définie. Ces quatre séquences génétiques tendaient donc à rattacher le gros virus à l’arbre du vivant, au mêmetitre que les eucaryotes (plantes, animaux et champignons), les bactéries et les archées.
Or, que trouve-t-on dans Megavirus chilensis ? Ces quatre mêmes séquences, agrémentées de trois nouvelles, également impliquées dans le fonctionnement cellulaire. Et donc là encore présumées absentes des virus – qui n’ont de cellules que celles des organismes qu’ils infectent. Au total, sept de ces séquences "suspectes" agrémentent donc le génome de Megavirus chilensis. "Cela suggère que Megavirus chilensis et Mimivirus descendent d’un ancêtre commun cellulaire", dit M. Claverie. De quoi faire avancer le débat sur la définition de la vie et de l’opportunité d’ajouter une quatrième branche à l’arbre de la vie.
Stéphane Foucart

jeudi 6 octobre 2011

Les comètes à l’origine des océans terrestres ?


Des chercheurs de l'ESA ont découvert que la comète Hartley 2, passée récemment près de la Terre, comportait une eau de composition chimique semblable à celle des océans terrestres. Une piste intéressante pour expliquer l'un des plus grands mystères de l’univers : la présence d'eau sur Terre.
Bien que cela paraisse étonnant, l’eau est probablement un élément étranger à la Terre. En effet, si les scientifiques ne sont toujours pas d’accord sur son origine exacte, ils s’accordent cependant sur le fait que, lors de la formation du système solaire, la Terre était tellement chaude que la plupart des éléments volatils, dont l'eau, se sont évaporés. Seules quelques régions relativement lointaines, au delà de l'orbite de Mars, en ont conservé une grande quantité.
Un grand nombre de chercheurs pensent donc que l'eau a fait son retour plusieurs millions d'années après la formation de la Terre, sous forme de glace transportée à bord de petits corps célestes : les astéroïdes et, dans une moindre mesure, les comètes. Toutefois, des astrophysiciens travaillant avec le télescope spatial Herschel de l’Agence spatiale européenne (ESA) ont découvert, pour la toute première fois, que les comètes avaient probablement joué un rôle plus important que prévu dans l’apparition de l’eau sur Terre, rapporte l'AFP.
Pour faire une telle trouvaille, ils ont analysé la comète Hartley 2, passée en 2010 par le système solaire à 18 millions de kilomètres de la Terre et ce qu'ils ont démontré s'est révélé très surprenant. La comète contenait de l'eau dont la composition chimique s'est avérée très proche de celle de l'eau des océans terrestres. "Nos mesures ont montré que l'eau de la comète contient un atome de deutérium pour 6.200 atomes d'hydrogène", un taux très proche de celui de la Terre qui est d'environ un atome pour 6.400 d'hydrogène, explique Paul Hartogh de l'Institut Max Planck de recherches sur le système solaire (MPS).
Cette composition suggère alors que les comètes auraient pu apporter bien plus que les 10% d'eau terrestre qu'on leur accordait jusqu'ici.
Un apport à confirmer et à évaluer
Pourtant, ce n'est pas la première comète que les astrophysiciens analysent mais jusqu'ici les six candidates avaient démontré une concentration en deutérium, un isotope naturel de l'hydrogène beaucoup plus importante. Ainsi, les scientifiques ont précisé qu'il sera tout de même nécessaire d'analyser de nombreux autres échantillons pour mieux évaluer l'apport en eau des comètes sur Terre mais "des comètes du type de Hartley 2 doivent désormais bien être prises en compte", souligne le chercheur.

mardi 4 octobre 2011

Point de vue d'un facebookien à propos des Illuminatis




Les illuminatis c'est la plus grande œuvre jamais crée par le diable Satan, ils ont créé une secte qu'on appelle la secte des francs-maçons.Ils préparent l'arrivée du messie Dadjal qui est le fils aîné du diable. Ils sont responsables de toutes les guerres, assassinats, génocides, crises, politiques, économiques, responsables aussi de la perversion de ce monde. Ils sont nombreux et partout dans le monde, tout les chefs d’États africains, américains, européens, et autres passent par cette secte, car ils préparent le gouvernement mondial c'est pourquoi les grands de cette secte Sarkozy et Obama parlent du nouvel ordre mondial qui n'est d'autre que le gouvernement mondial et unique diriger depuis Jérusalem par Dadjal. Ils tirent leur force du sang humain et surtout du sang sacrifice des bébés dont ils boivent le sang, car ils traitent avec les Djinns. Nous allons d'avantage vous édifier dans nos prochaines publications.

L'environnement d'un trou noir supermassif révèle ses secrets ("Maxisciences")

Une équipe internationale d'astronomes a étudié la composition de l'environnement immédiat d'un trou noir supermassif parmi les plus brillants connus. 
Les chercheurs viennent de publier leurs premiers résultats, et révèlent, notamment, la présence d'une couronne de gaz très chaude gravitant à proximité de ce trou noir. Les trous noirs dévoilent un peu de leur mystère. Une équipe internationale d'astrophysiciens est parvenue à observer et cartographier, avec une précision jusqu'alors jamais atteinte, l'environnement de l'un des plus brillants trous noirs supermassifs connus. Situé au coeur de la galaxie lointaine "Markarian 509", le corps céleste a révélé certains de ses secrets, comme l'existence d'une couronne de gaz atteignant une dizaine de millions de degrés, qui gravite autour de lui, explique le CNRS, dans un communiqué. Les astronomes ont utilisé cinq télescopes spatiaux, pour observer les régions centrales de la galaxie. Il ont obtenu une vue inégalée du trou noir d'une masse de 300 millions de fois celle du Soleil, et ont pu voir un disque de gaz, qui rayonne dans l'ultraviolet. Les chercheurs ont, alors, découvert la présence d'un gaz très chaud formant une couronne, qui graviterait au-dessus du disque. Une couronne qui "absorberait le rayonnement ultraviolet, pour le réémettre, à plus haute énergie, dans le domaine des rayons X de faible énergie", explique le CNRS, dont deux chercheurs participent à cette étude. Les observations ont, également, permis de démontrer, pour la première fois, que les vents de matière expulsés du coeur de la galaxie étaient constitués d'au moins, cinq composantes distinctes, dont les températures varient entre 20.000 et 1 million de degrés Celsius. Ces vents "sont constitués de nuages de gaz denses et froids, baignant dans un gaz plus diffus et plus chaud". En grande majorité, le gaz provient de régions situées à 15 années-lumière, environ, du trou noir. 
Un gaz issu d'une collision de galaxies ? 
Enfin, les chercheurs ont obtenu des informations sur la composition du gaz interstellaire dans lequel baigne la galaxie "Markarian 509". Les données laissent penser qu'il pourrait avoir été engendré par la collision de cette galaxie et d'une galaxie plus petite. Ces travaux seront rapportés, en détail, dans la revue "Astronomy & Astrophysics", qui leur consacre pas moins de sept articles. 

lundi 3 octobre 2011

Ce trou dans la couche d'ozone qui inquiète les scientifiques


ENVIRONNEMENT - Il se trouve au-dessus de l'Arctique...

Un trou d'une taille équivalente à cinq fois la surface de l'Allemagne s'est ouvert dans la couche d'ozone au-dessus de l'Arctique, égalant pour la première fois la diminution observée dans l'Antarctique, ont annoncé dimanche des chercheurs. Provoqué par un froid exceptionnel au Pôle Nord, ce trou record s'est déplacé durant une quinzaine de jours au-dessus de l'Europe de l'Est, de la Russie et de la Mongolie, exposant parfois les populations à des niveaux élevés de rayonnements ultra-violets, ont-ils ajouté.
L'ozone, une molécule composée de trois atomes d'oxygène, se forme dans la stratosphère où elle filtre les ultra-violets qui endommagent la végétation et peuvent provoquer des cancers de la peau ou la cataracte. Ce bouclier naturel est régulièrement attaqué au niveau des pôles au moment de l'hiver et du printemps, en partie à cause des composés chlorés (chlorofluorocarbones ou CFC) utilisés par l'homme dans les systèmes de réfrigération et les aérosols. La production de CFC est désormais quasiment nulle, grâce au protocole signé en 1985 à Montréal.

Une première

Le froid intense reste le facteur principal de la destruction de l'ozone. Sous l'effet du froid, la vapeur d'eau et les molécules d'acide nitrique se condensent pour former des nuages dans les couches basses de la stratosphère. Dans ces nuages se forment du chlore qui aboutit à la destruction de l'ozone. Le trou dans la couche d'ozone est habituellement beaucoup plus important en Antarctique qu'en Arctique car il y fait beaucoup plus froid. Les relevés effectués jusqu'alors au Pôle Nord indiquent que la diminution d'ozone est très variable et bien plus limitée que dans l'hémisphère sud.
Des observations satellitaires menées entre l'hiver 2010 et le printemps 2011 ont pourtant montré que la couche d'ozone avait été soumise à rude épreuve à une altitude comprise entre 15 et 23 km. La perte la plus importante -plus de 80%- a été enregistrée entre 18 et 20 km d'altitude. «Pour la première fois, la diminution a été suffisante pour qu'on puisse raisonnablement parler de trou dans la couche d'ozone en Arctique», estime l'étude publiée dimanche dans la revue scientifique britannique Nature.

«Des valeurs inhabituellement élevées» d'ultra-violets

Le responsable est un phénomène connu sous le nom de «vortex polaire», un cyclone massif qui se forme chaque hiver dans la stratosphère arctique et qui l'an dernier est né dans un froid extrême, a expliqué à l'AFP Gloria Manney, du Jet Propulsion Laboratory, en Californie (Etats-Unis). «La destruction de l'ozone a commencé en janvier, puis s'est accélérée à tel point que les concentrations d'ozone dans la région du vortex polaire étaient bien inférieures à celles de l'an dernier», dit-elle.
Des valeurs particulièrement basses ont été observées «durant 27 jours en mars et au début du mois d'avril, sur une surface d'environ deux millions de km2, soit à peu près cinq fois l'Allemagne ou la Californie», précise la scientifique. Un chiffre équivalent à la destruction de l'ozone en Antarctique au milieu des années 80. Courant avril, le vortex s'est déplacé au-dessus de régions plus densément peuplées de Russie, de Mongolie et d'Europe de l'Est durant une quinzaine de jours. Des mesures effectuées au sol ont montré «des valeurs inhabituellement élevées» d'ultra-violets avant que le vortex ne se dissipe, selon Gloria Manney.


afp

L'écriture maya livre ses secrets

Le 12 juillet 1562, Diego de Landa, évêque du Yucatan, fait allumer un grand bûcher sacrificiel. Il n'entend pas brûler des hommes, il veut brûler des livres. "Tous les livres de l'Amérique", résume Charlotte Arnauld, du laboratoire Archéologie des Amériques (CNRS et université Paris-I). Seuls trois codex en réchappent : ils sont aujourd'hui conservés à Paris, à Madrid et à Dresde. Mais outre la perte documentaire, l'autodafé de 1562 fait entrer l'écriture maya, utilisée depuis le Ve siècle avant notre ère, en clandestinité. Et il faudra attendre plus de quatre siècles pour qu'elle sorte de l'oubli et que les quelques milliers de textes mayas parvenus jusqu'au XXe siècle (inscriptions monumentales, textes sur céramiques, stèles, etc.) se remettent à parler.

Les dernières avancées sur le déchiffrement et l'apport des textes dans la compréhension du monde maya seront au centre de la XIIIe Conférence maya européenne, qui se tient à Paris, du 1er au 6 décembre au Musée du quai Branly. Outre le colloque scientifique, des ateliers d'épigraphie seront proposés au public afin de sensibiliser à cette discipline nouvelle, méconnue en France. Où les glyphes mayas passionnent beaucoup moins que les hiéroglyphes égyptiens ou les cunéiformes de Mésopotamie.

La raison tient peut-être à ce que le déchiffrement de la principale écriture méso-américaine n'a véritablement abouti que "tout récemment, dans la fin des années 1990", selon Mme Arnauld. Surtout, il ne s'est pas fondé sur l'éclair de génie d'un individu mais, au contraire, sur un long travail pluridisciplinaire, animé de débats et de controverses aussi âpres qu'hermétiques.
Les glyphes mayas n'ont pas leur Champollion. A moins que ce ne soit Diego de Landa lui-même... Car le franciscain ne fut pas seulement un allumeur de bûcher. Il fut aussi un explorateur curieux. En témoigne un ouvrage écrit en 1566 à son retour en Espagne, Relation des choses du Yucatan, dans lequel il se livre à un minutieux travail d'ethnographe. Hélas, le livre se perd et il faut attendre 1862 pour qu'un abbé français, Charles-Etienne Brasseur de Bourbourg, en retrouve une copie intègre à l'Académie royale d'art de Madrid. Avec, dessinée et établie par Landa lui-même, la correspondance entre l'alphabet latin et un "syllabaire maya".
Bien sûr, c'eût été trop simple. "Diego de Landa a cru que le système d'écriture maya était alphabétique, ce qui s'est avéré faux, raconte le mayaniste Philippe Nondédéo. Mais, malgré cette erreur, cette ‘‘Pierre de Rosette'' qu'il a dessinée s'est ensuite avérée essentielle pour le déchiffrement." Au XIXe siècle, alors que les hiéroglyphes égyptiens et les cunéiformes de Mésopotamie abandonnent leurs secrets, on redécouvre les textes des chroniqueurs et missionnaires espagnols. "C'est aussi à cette période qu'on comprend le système de numération et de décompte du temps. Les Mayas comptent le temps à partir d'une date mythique, origine qu'ils placent en 3114 avant J.-C., dit Mme Arnauld. Cela compris, on peut commencer à dater les monuments, mais on ne comprend toujours rien aux textes..." Il faut attendre les années 1950 et 1960, pour que trois personnalités apportent des contributions décisives.

C'est d'abord un chercheur russe, Youri Knorosov qui, le premier, entrevoit le caractère dual des quelque 800 glyphes mayas - certains pouvant revêtir une valeur syllabique autant qu'une valeur logographique. C'est ensuite un amateur allemand, Heinrich Berlin, qui remarque l'existence de glyphes de nature "politique" - qu'il nommera glyphes-emblèmes - et dont chacun est associé au nom d'une cité.

glypges maya

C'est enfin une archéologue américaine d'origine russe, Tatiana Proskouriakoff, qui publie en 1960 une étude montrant que les textes ont un caractère historiographique. Sans pouvoir lire les textes, elle identifie des noms de rois, par exemple associés à un glyphe d'accession au trône ou de mise en captivité. Banale en apparence, l'avancée est capitale. Car le milieu du XXe siècle est traversé par un puissant courant de pensée, soutenu par des mayanistes de renom, selon lequel ces textes sur pierre n'ont aucune valeur historique. Qu'ils ne sont au mieux que des séries astronomiques absconses.
"On est aujourd'hui certains que cette vision était fausse", dit Mme Arnauld. Que racontent donc ces textes, dont la plupart sont écrits dans trois de la vingtaine de langues mayas ? "Ce sont souvent des livres de divination, des prophéties, des règles de bonne gouvernance, des cycles lunaires qui peuvent faire penser à nos vieux almanachs", dit M. Nondédéo.
Depuis les années 1990, lire le maya a permis de mieux comprendre l'organisation politique des Basses-Terres pendant la période classique (300 à 900 de notre ère). Celle-ci s'articule autour de deux grandes cités rivales, Tikal et Calakmul, chacune pouvant activer, en cas de nécessité, un réseau de cités alliées. Mais si le déchiffrement est aujourd'hui considéré comme acquis, les difficultés d'interprétation de certains textes demeurent considérables. "En 695, à l'issue d'une guerre entre les deux cités, le roi de Tikal dit avoir fait prisonnier son rival de Calakmul, illustre M. Nondédéo. Problème : on a retrouvé la tombe du roi de Calakmul, au milieu de sa cité... Il fallait en réalité comprendre que le roi de Tikal avait fait prisonnier le bouclier de son ennemi !"

Stéphane Foucart


Site de la Conférence maya européenne : http://wayeb.org

2008/